Humeur Verte
Les paysannes et paysans ne veulent pas de la loi Duplomb. Ont-ils raison ? Julie de la ferme de la pensée sauvage nous dit ce qu’elle en pense
Manifestation contre la loi Duplomb samedi 21 juin 10h Collégiale de St Junien

La Loi Duplomb va détruire l’agriculture paysanne et biologique, mettre sous tutelle du ministère de l’agriculture les agences sanitaires qui évaluent les pesticides, favoriser l’extension des élevages industriels, de l’accaparement de l’eau en favorisant et facilitant la création de bassines. La biodiversité s’effondre, l’agriculture nourricière est attaquée. Manifestons notre indignation. Paysannes, Paysans, venez prendre la parole pour défendre votre métier, montrer votre opposition à cette loi mortifère. Mangeuses, mangeurs venez manifester votre soutien à une agriculture respectueuse de la santé et de l’environnement. Venez interpeler votre député pour qu’il prenne en compte l’intérêt général.
Agissez avec générations futures pour une autre agriculture. Interpelez votre député
Pesticides : un millier de médecins et scientifiques dénoncent la proposition de réintroduction de certaines substances interdites
Document pour interpeler votre député. Téléchargez le document papier ici
Communiqué de presse sur l’inventaire naturaliste du site des Goulas à St Junien
A l’occasion de la journée mondiale de l’environnement, nous avons le plaisir de vous présenter une première étude naturaliste non exhaustive du domaine des Goulas.
Nous pouvons affirmer dès à présent que les différentes espèces inventoriées (plus de 160) permettent d’identifier des enjeux forts sur chacun des habitats naturels présents sur le site, qui hébergent un certains nombres d’espèces patrimoniales, rares, protégées ou en déclin, aussi bien sur les zones humides que les boisements ou les prairies naturelles.
Pour un certain nombre de ces espèces, elles sont déterminantes pour les zones ZNIEFF (Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique Faunistique Floristique), comme la Bouscarle de Cetti, le Petit Murin, le Murin à Moustaches, la Leste Dryade …
La diversité des habitats présents sur le site permet aux espèces identifiées d’assurer l’ensemble de leur cycle de vie (habitat, reproduction, nourrissage).
Ce site naturel très riche en contexte périurbain pourrait constituer une opportunité de mise en valeur du patrimoine naturel de la commune, à travers une gestion favorable à la biodiversité en lien avec des organismes spécialisés comme le Conservatoire d’Espaces Naturels de Nouvelle Aquitaine.
L’urbanisation de ce site, même partielle, entraînerait un effondrement de la biodiversité présente et la disparition de certaines des espèces inventoriées.
Article de la nouvelle abeille de Saint Junien sur le chemin rural du moulin de la Guérillerie à Chaillac sur Vienne.
Industrialisation de l’agriculture en Limousin. Le préfet accélère.

Nos contributions aux enquêtes publiques pour la vente de chemins à Blanzac et Meuzac
Encore une fois les communes vendent leurs chemins. L’accès à la nature va devenir très difficile, la destruction des haies va continuer, sans doute faudra-t-il bientôt payer pour aller dans la nature voir les réserves de biodiversité, car tout sera détruit ailleurs.

L’agriculture de demain sera agroforestière ou ne sera pas. Vers une société agriculturelle résiliente.
Conférence-débat Avec Geneviève Michon, ethnobotaniste, ethnoécologue
Vendredi 28 mars 2025 Cieux salle polyvalente 18h-20h
Rencontre organisée par la Mairie de Cieux, Saint-Junien Environnement.
Entrée libre

Geneviève Michon est ethnobotaniste, ethnoécologue à l’Université Montpellier 3. Elle travaille sur la résilience des territoires grâce à la synergie entre agriculture, arbres et forêt. Elle s’inspire d’initiatives en Afrique mais aussi en Europe. Ses recherches invitent à retisser les liens culturels, culturaux et agronomiques entre forêt, agriculture et société.
Lors de cette rencontre, elle partagera sa connaissance, son expérience de l’agriculture résiliente, innovante par ses capacités à coopérer pleinement avec les arbres.
Possibilité de dîner à l’Auberge La Source. Tarif : 20 euros par personne. Réservation avant le 20 mars au 0555033323.
Pour tout renseignement : 0672173494
Enquête publique Aliénation de chemins ruraux à St Maurice des Lions
Voilà notre contribution sous ce lien
Notre conclusion pour une partie des chemins. Encore une fois les chemins sont déjà aliénés (volés) au public :
Au regard de la loi n° 2023-54 du 2 février 2023 visant à limiter l’engrillagement des espaces naturels et à protéger la propriété privée et plus particulièrement de l’article 8 instaurant une amende de 4ème classe pour pénétration sur une propriété privée. Nous demandons que la libre circulation soit rétablie sur l’ensemble des chemins mis en enquête publique pour le village de Gamory. En effet, l’accès à la nature est devenu très restrictif depuis l’adoption de la loi N° 2023-54. Ces chemins sont les seuls espaces accessibles à tout le monde. La seule réponse possible à cette loi c’est de faire respecter le code rural et de la pêche maritime pour les chemins ruraux.
Pour les chemins entravés par une clôture ou labourés, ce qui est illégal au regard de l’article D161-14 du CRPM, il serait bien de tenir compte du jugement de la CAA Marseille concernant la commune de Rimeize, (CAA de MARSEILLE, 7ème chambre – formation à 3, 15/03/2016, 14MA05005).
Extrait de l’article 8 de la loi N° 2023-54 Source Légifrance
Après l’article 226-4-2 du code pénal, il est inséré un article 226-4-3 ainsi rédigé :
« Art. 226-4-3.-Sans préjudice de l’application de l’article 226-4, dans le cas où le caractère privé du lieu est matérialisé physiquement, pénétrer sans autorisation dans la propriété privée rurale ou forestière d’autrui, sauf les cas où la loi le permet, constitue une contravention de la 4e classe. »
Comme on dit en droit : « Nemo auditur propriam turpitudinem allegans », « nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude.
Enquête publique à Oradour sur Glane

Notre contribution sous ce lien ici
2.5) Conclusion
Ces chemins ont été annexés par un élu, adjoint au sein du conseil municipal, en infraction
l’article D 161-14 du CRPM. La délibération n’est pas conforme aux articles, 432-12 du code
pénal, R.134-18 à R.134-21 du code des relations entre le public et l’administration
C’est pourquoi nous sommes opposés à ces aliénations.
