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Category: Dans la presse

Campagne à Sec : signalez les cours d’eau en péril

Campagne à Sec : signalez les cours d’eau en péril

Le niveau d’eau des rivières évolue rapidement avec les périodes de sécheresse. Connaître le niveau des cours d’eau permet de prendre des mesures pour protéger nos milieux aquatiques et la vie qu’ils hébergent.

La sécheresse a déjà frappé de nombreux départements. Le changement climatique affecte les rivières et provoque plus d’assecs. Le niveau d’eau de la rivière est alors au plus bas, il n’y a plus d’écoulement visible et parfois même plus d’eau dans le lit.

Nos cours d‘eau ont besoin de vous : devenez une Sentinelle de l’eau !
Pour cela, transmettez vos observations en vous laissant guider :

  1. Ajoutez une photo de votre observation illustrant l’état de l’écoulement du cours d’eau.
  2. Marquez le point de votre observation sur la carte.
  3. Précisez le nom du cours d’eau s’il existe, l’heure de votre observation et l’état d’écoulement du cours d’eau (plus de précisions ici).

Vos observations seront transmises aux organismes responsables du suivi des cours d’eau et elles nous donneront des arguments concrets pour protéger nos rivières.
 

Vous souhaitez en savoir plus ?

Reportage de France 3 Limousin le 20 juillet 2023, au journal du 19/20 à partir de la 2ème minute

le lien du reportage de france bleu limousin concernant la campagne A SEC dans la matinale de 7h00 le 2 août à partir de la 33 secondes à 2 minutes https://www.francebleu.fr/emissions/nos-journaux/limousin. Vous pouvez aussi écouter celle du 1 août qui donne quelques explications sur l’état de la ressource en eau en Haute-Vienne.

et ici Arrêté prefectoral vigilance sécheresse renforcée

Documentaire des paysages nourriciers pour le monde d’après…

Documentaire des paysages nourriciers pour le monde d’après…

Une enquête de Nicole PIGNIER avec la collaboration de Nicolas FAY

Piller la terre/Terre pour vivre n’est pas une fatalité. La recherche l’a montré depuis longtemps en portant judicieusement attention à ces multiples communautés qui, de par le monde, nous enseignent le respect du vivant. Au cœur de l’Occident aussi, à l’ombre de l’agro-industrie, des femmes et des hommes élèvent des paysages nourriciers. Le lien à l’autre, aux bêtes et aux plantes y émerge du soin de la terre/Terre. Notre habiter y pousse en semences paysannes. Saurons-nous entendre l’écho de ces paysan.ne.s et ainsi sortir de notre anesthésie ? Pour nous, Nicole Pignier, directrice de recherches en éco-sémiotique au sein du laboratoire Espaces Humains et Interactions Culturelles de l’Université de Limoges a mené une enquête en terres limousines haut-viennoises en Nouvelle-Aquitaine auprès de paysan.ne.s et actrices, acteurs du territoire qui, à contre-courant, laissent germer d’autres manières de faire société. Partons à la rencontre des paysages nourriciers avec Michel Cressac, Maire de Rancon qui réempaysanne sa commune en païs où il fait bon vivre, Paul-Emmanuel Loiret, enseignant-chercheur en Architecture à l’Ecole d’Architecture de Versailles qui trouve dans le Haut-Limousin un terrain inédit de recherche-action avec ses étudiant.e.s, Jean-Eric Fissot, paysan en polyculture-élevage à Veyrac qui cultive le bon sens paysan au près de son arbre, Marine Dupont,ex-infirmière, maraîchère pour qui le geste de soigner passe par celui de nourrir et de se nourrir, Sébastien Mahieuxe, Directeur de la Ferme de Villefavard, pour qui la culture culturelle pousse avec la culture de la terre/Terre, Daniel Jarrige, un habitant résistant qui coopère avec les paysan.ne.s, Sonia Babaudou, paysanne et formatrice au CFPPA du lycée agricole des Vaseix, Fiona Delahaie, doctorante en éco-sémiotique, Laurent Pénicaud et sa famille, paysan en polyculture élevage à Linards, qui transforme son blé paysan en farine produite et vendue sur sa ferme Terra Libra, Christophe Noisette, journaliste à Inf’OGM, spécialiste des semences, Régis de Tienda et sa fille Thiphaine, paysans en polycuture-élevage sur la commune de St-Yrieix-la Perche, producteurs des pâtes Lou Gabissou, mais aussi d’huiles végétales qui s’invitent jusqu’à la table de leur ferme-auberge.

Article du populaire du centre sur l’initiative de SJE

Article du populaire du centre sur l’initiative de SJE

Afin de promouvoir la préservation des chemins ruraux, l’association Saint-Junien Environnement a prévu, avec le soutien du conseil municipal de Cieux, un nettoyage du GRP des Monts de Blond entre le Theil et Véchèze, samedi 9 octobre de 8 h 30 à 17 heures environ, avec un repas partagé, tiré du sac, vers 12 heures. la suite ici

Communiqué de presse :Les arbres sont sauvés : merci !

Communiqué de presse :Les arbres sont sauvés : merci !

L’association Saint-Junien Environnement tient à remercier la municipalité de Saint-Junien qui a officiellement annoncé qu’elle ne procèderait finalement pas à l’abattage de 11 grands arbres le long de l’avenue d’Oradour-sur-Glane, entre le rond-point de l’Europe et la zone du Pavillon, dans le cadre de l’aménagement d’une piste cyclable.
Le projet a été revu. Nous nous félicitons de cette décision qui est le fruit d’une mobilisation citoyenne massive.

En effet, la pétition lancée par notre association a atteint 759 signatures. Inscrite dans une logique de dialogue et favorable au développement des mobilités douces, l’association Saint-Junien Environnement reste à la disposition de la municipalité pour échanger sur les nouveaux travaux envisagés ainsi que sur tout autre dossier ayant un impact sur le cadre de vie et l’environnement.

Une forêt peut en cacher une autre

Une forêt peut en cacher une autre

« Il est temps de prendre en compte l’absolue nécessité de conserver la naturalité des forêts » Les écologues François Ramade et Annik Schnitzler dressent, dans une tribune au « Monde », un portrait accablant de la gestion des bois et forêts périurbains par l’Office national des forêts, qui privilégie une productivité à court terme au détriment de la biodiversité. En dépit des déclarations répétées de l’Office national des forêts (ONF) sur sa prise en compte des impératifs de préservation des écosystèmes forestiers, force est de noter que cet organisme public n’a pas changé de stratégie depuis des décennies. Les constats effectués dans les habitats forestiers français, en particulier dans les bois et forêts périurbains comme ceux d’Île-de-France, démontrent que l’ONF persiste dans une gestion « productiviste » et à courte vue des forêts, fondée sur la seule exploitation des ressources en bois commercialisable (vente de bois d’ameublement, de construction et de chauffe). Pour répondre aux demandes de l’Etat et aux objectifs financiers qui lui sont fixés par les ministères de l’agriculture et des finances, il continue à considérer les forêts comme des champs d’arbres, à l’image des champs de maïs. Il persévère dans la recherche exclusive des rendements maximum à l’hectare, quels qu’en soient les conséquences biologiques et les effets à long terme – la responsabilité de l’Etat se trouvant ainsi engagée. Les bois et forêts périurbains, poumons vitaux des villes, qui permettent des échappées de plus en plus nécessaires aux citadins, tant sur le plan des loisirs que sanitaire, sont le signe peut-être le plus alarmant du désastre en cours. Pour prendre un exemple, si les coupes rases d’arbres dans la forêt domaniale de la Malmaison/bois de Saint-Cucufa (Hauts-de-Seine), sous l’égide de l’ONF, peuvent être jugées peu significatives en raison de leur surface encore limitée (3 ha, sur 6 annoncés), elles soulèvent en fait des problèmes majeurs. En effet, des chênes parfois centenaires, en parfaite santé, y sont abattus au prétexte que certains châtaigniers sont atteints par la maladie de l’encre, et d’énormes engins, qui tassent les sols de façon irréversible, rasent sur leur passage tous types de troncs. Ces abattages qui ignorent les obligations mises par le législateur à un développement durable (en particulier la loi 1086 de 2016) et sont effectués discrètement, à grande vitesse (parfois sous-traités à des sociétés non professionnelles de droit étranger), peuvent légitimement conduire les Franciliens et futurs habitants du Grand Paris à s’alarmer. Durant des décennies, l’ONF a pratiqué le remplacement quasi systématique d’arbres feuillus par des résineux. Ont été ainsi détruits de magnifiques boisements au profit de conifères dont la croissance est rapide et donc la productivité nettement plus élevée à l’hectare. Ces résineux, qui ne sont pas à leur place du point de vue écologique, sont fragiles, sensibles aux attaques parasitaires, et leur litière est facilement inflammable, acidifiée, tandis que sa faune est moins diverse que celle des forêts feuillues originelles. Par ailleurs, le mode d’exploitation n’a pas changé : coupes rases et coupes « blanches » (non sélectives, toutes espèces d’arbres confondues), intervention d’engins lourds pour le débardage, replantation (non systématique, du reste !) de jeunes arbres de même espèce et du même âge… Pire encore, un vaste programme de replantation des forêts françaises domaniales est lancé depuis peu : 50 millions d’arbres à planter, 45 000 ha à reboiser, 200 millions d’euros, 3 % des surfaces forestières. La cinquantaine d’espèces choisies provient d’Europe et de plus loin : sapins de Céphalonie, cèdres de l’Atlas…, même séquoias ! Certaines (robinier, pin noir) sont de caractère très invasif. L’artificialisation – à finalité commerciale – se poursuit donc, de manière plus radicale. Elle sera lourde de conséquences pour les oiseaux, insectes, végétaux et champignons des sous-bois. Elle provoquera une baisse de la fertilité des sols et donc de la productivité, un accroissement de la vulnérabilité des arbres aux insectes ravageurs et aux maladies, processus aggravés par le changement climatique. Toutes ces pratiques sont à l’opposé des enseignements de l’écologie dans laquelle excellent pourtant les écologues forestiers français (dont certains se trouvent à l’ONF…). Voici des décennies que les associations nationales de protection de la nature ont dû débattre et polémiquer avec les instances nationales à ce sujet. En 1964, Edgard Pisani, ministre de l’agriculture, ne disait-il pas déjà : « La forêt perd toujours les arbitrages budgétaires » ? Des méthodes d’exploitation scientifiquement fondées impliqueraient que l’ONF change radicalement certaines de ses pratiques, conformément à ses propres engagements. La finalité devrait être un état d’équilibre des forêts domaniales et communales dont cet organisme est chargé, la restauration de la biodiversité et le retour des micro-habitats de nombre d’espèces actuellement en danger. Des coupes sélectives et le maintien d’un nombre important d’arbres anciens ou morts préserveraient la structure forestière variée. Il est temps de prendre en compte l’absolue nécessité de conserver la naturalité des forêts. L’ONF devrait mettre en pratique les engagements internationaux pris par la France et renouvelés dans les récentes déclarations officielles, en faveur de la conservation de la naturalité des forêts et de leur biodiversité. Cela impliquerait que soient mises en réserve naturelle des surfaces significatives de boisements. Sur ce point encore, le bilan national est bien médiocre en comparaison de celui de pays voisins comme l’Allemagne. Seuls quelques pour mille des surfaces de forêts gérées par l’ONF bénéficient du statut d’« aire protégée », alors que l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a depuis longtemps établi pour l’ensemble du monde que 10 % de la surface de chaque type d’écosystème soit mis en réserve, l’optimum étant de 20 % ! Il appartiendrait aussi à l’ONF de prendre en considération le rôle récréatif de ces forêts, parfaitement compatible avec leur mise en réserve naturelle – à la différence des coupes actuelles, qui créent des trouées inesthétiques et dévastatrices. Il apparaît impératif que l’ONF – pris dans les injonctions contradictoires de l’Etat lui assignant à la fois des obligations financières et le respect de la biodiversité – intègre, au-delà de la mission qui lui est assignée de production de bois à des fins commerciales, les exigences de conservation de nos écosystèmes forestiers. Enfin, il serait nécessaire qu’il privilégie, dans une première étape, les bois et forêts périurbains qui devraient bénéficier d’une stricte protection et ne plus être exploitées. Cesser l’abattage abusif des arbres dans ces milieux serait un signe positif et un espoir pour tous. François Ramade est professeur honoraire d’écologie à l’université Paris-Saclay, président d’honneur de la Société nationale de protection de la nature ; Annik Schnitzler est ancienne professeure d’écologie à l’université de Lorraine, spécialiste de l’étude de la dynamique des écosystèmes forestiers. https://www.lemonde.fr/…/il-est-temps-de-prendre-en…

Pesticides : Il faut le savoir

Pesticides : Il faut le savoir

Petite revue de presse sur les pesticides et l’agriculture

Cohorte Agrican : certains cancers sont plus fréquents chez les agriculteurs

Lymphomes, cancers de la prostate ou encore maladie de Parkinson touchent davantage les agriculteurs que la population générale, révèle l’étude Agrican, menée auprès de professionnels agricoles. Les expositions à risque sont passées à la loupe.

Toxicité des pesticides : dépôt d’une plainte pour fraude à l’étiquetage

Neuf associations ont déposé, le 1er décembre, une plainte contre X pour fraude à l’étiquetage, mise en danger de la vie d’autrui et atteinte à l’environnement, en matière de pesticides. Déposée auprès du pôle santé du tribunal judiciaire de Paris, la plainte est associée à une seconde déposée contre l’État français pour carence fautive.

Et le monde devint silentieux – Note de lecture

Stéphane Foucart est le journaliste du Monde qui traite des questions d’environnement et des controverses sociotechniques. Dans son livre Et le monde devin silencieux (2019), il mène une enquête poussée sur la question de la disparition des abeilles. Mais à travers ce sujet, il aborde deux sujets plus vastes : d’une part, les méthodes de désinformation mises en œuvre par les compagnies d’agrochimie et d’autre part, la disparition de la biodiversité.
Pierre Henri Gouyon, écologue, Professeur au Muséum National d’Histoire Naturelle à l’AgroParisTech et à Sciences Po (Paris).

Science et pesticides quand les intérêts privés s’en mèlent

Le sujet des pesticides est depuis de nombreuses années un sujet de controverse. Le glyphosate a notamment été l’objet de batailles d’experts qui ont eu un écho jusque dans l’opinion publique. Qui croire ? Que nous cache-t-on ? À qui profite la science ? Quelle place de l’Etat, face à son devoir de régulation et de protection ? Des questions auxquelles nos experts répondront en direct ! Un webinaire animé par Juliette Nouel avec 👉Pierre-Henri Gouyon, agronome, Professeur au Muséum National d’Histoire Naturelle, à Agroparistech et à Sciences Po Paris, 👉José Tisser, Agroéconomiste et président de Commerce Equitable France 👉Amandine Lebreton, Agronome et directrice du Pôle Plaidoyer et Prospective @fondationNH

HVE : Label du greenwashing pas de la transition agroécologique

La Confédération paysanne a organisé ce jour avec France Nature Environnement, Agir pour l’Environnement et le syndicat Synabio une conférence de presse pour dénoncer l’illusion de transition agroécologique que constitue la HVE*. Alors que le Sénat, dans le cadre de l’examen du PLF 2021 s’apprête à valider la création d’un crédit d’impôt HVE* – de plus de 76 millions d’euros – après notre interpellation aux parlementaires, un amendement de suppression de cette disposition (article 43 duodecies) a été déposé par le sénateur écologiste du Morbihan Joël Labbé. Il sera débattu en séance publique au Sénat sans doute ce week-end.