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Category: Témoignages

Campagne à Sec : signalez les cours d’eau en péril

Campagne à Sec : signalez les cours d’eau en péril

Le niveau d’eau des rivières évolue rapidement avec les périodes de sécheresse. Connaître le niveau des cours d’eau permet de prendre des mesures pour protéger nos milieux aquatiques et la vie qu’ils hébergent.

La sécheresse a déjà frappé de nombreux départements. Le changement climatique affecte les rivières et provoque plus d’assecs. Le niveau d’eau de la rivière est alors au plus bas, il n’y a plus d’écoulement visible et parfois même plus d’eau dans le lit.

Nos cours d‘eau ont besoin de vous : devenez une Sentinelle de l’eau !
Pour cela, transmettez vos observations en vous laissant guider :

  1. Ajoutez une photo de votre observation illustrant l’état de l’écoulement du cours d’eau.
  2. Marquez le point de votre observation sur la carte.
  3. Précisez le nom du cours d’eau s’il existe, l’heure de votre observation et l’état d’écoulement du cours d’eau (plus de précisions ici).

Vos observations seront transmises aux organismes responsables du suivi des cours d’eau et elles nous donneront des arguments concrets pour protéger nos rivières.
 

Vous souhaitez en savoir plus ?

Reportage de France 3 Limousin le 20 juillet 2023, au journal du 19/20 à partir de la 2ème minute

le lien du reportage de france bleu limousin concernant la campagne A SEC dans la matinale de 7h00 le 2 août à partir de la 33 secondes à 2 minutes https://www.francebleu.fr/emissions/nos-journaux/limousin. Vous pouvez aussi écouter celle du 1 août qui donne quelques explications sur l’état de la ressource en eau en Haute-Vienne.

et ici Arrêté prefectoral vigilance sécheresse renforcée

Ciné débat Bienveillance paysanne

Ciné débat Bienveillance paysanne

En présence du réalisateur et de Paysans locaux dans le cadre de la semaine pour les alternatives aux pesticides

Les associations Générations futures, Saint Junien Environnement et Par ici la bonne soupe vous proposent avec le Ciné Bourse ce ciné débat dans le cadre de la semaine pour les alternatives aux Pesticides.
Synopsis : Algues vertes, gaz à effet de serre, déforestation, recul de la biodiversité, réchauffement climatique… Et tant d’autres maux imputés à l’élevage ! L’animal de ferme, notre bienfaiteur nourricier, serait-il devenu l’ennemi Numéro 1 de la vie sur Terre ?

Le documentariste Oliver Dickinson a voulu le vérifier en parcourant la France pendant 2 ans, à la rencontre d’éleveurs et d’éleveuses adeptes de pratiques vertueuses. Ils et elles ont choisi de replanter les arbres et de développer d’ingénieuses collaborations animales pour laisser une empreinte plus douce et contribuer à la sauvegarde de notre planète.
Bande annonce
Interview du réalisateur sur site Kaisen

Cine Bourse2 place Lénine 87200 Saint Junien

Documentaire des paysages nourriciers pour le monde d’après…

Documentaire des paysages nourriciers pour le monde d’après…

Une enquête de Nicole PIGNIER avec la collaboration de Nicolas FAY

Piller la terre/Terre pour vivre n’est pas une fatalité. La recherche l’a montré depuis longtemps en portant judicieusement attention à ces multiples communautés qui, de par le monde, nous enseignent le respect du vivant. Au cœur de l’Occident aussi, à l’ombre de l’agro-industrie, des femmes et des hommes élèvent des paysages nourriciers. Le lien à l’autre, aux bêtes et aux plantes y émerge du soin de la terre/Terre. Notre habiter y pousse en semences paysannes. Saurons-nous entendre l’écho de ces paysan.ne.s et ainsi sortir de notre anesthésie ? Pour nous, Nicole Pignier, directrice de recherches en éco-sémiotique au sein du laboratoire Espaces Humains et Interactions Culturelles de l’Université de Limoges a mené une enquête en terres limousines haut-viennoises en Nouvelle-Aquitaine auprès de paysan.ne.s et actrices, acteurs du territoire qui, à contre-courant, laissent germer d’autres manières de faire société. Partons à la rencontre des paysages nourriciers avec Michel Cressac, Maire de Rancon qui réempaysanne sa commune en païs où il fait bon vivre, Paul-Emmanuel Loiret, enseignant-chercheur en Architecture à l’Ecole d’Architecture de Versailles qui trouve dans le Haut-Limousin un terrain inédit de recherche-action avec ses étudiant.e.s, Jean-Eric Fissot, paysan en polyculture-élevage à Veyrac qui cultive le bon sens paysan au près de son arbre, Marine Dupont,ex-infirmière, maraîchère pour qui le geste de soigner passe par celui de nourrir et de se nourrir, Sébastien Mahieuxe, Directeur de la Ferme de Villefavard, pour qui la culture culturelle pousse avec la culture de la terre/Terre, Daniel Jarrige, un habitant résistant qui coopère avec les paysan.ne.s, Sonia Babaudou, paysanne et formatrice au CFPPA du lycée agricole des Vaseix, Fiona Delahaie, doctorante en éco-sémiotique, Laurent Pénicaud et sa famille, paysan en polyculture élevage à Linards, qui transforme son blé paysan en farine produite et vendue sur sa ferme Terra Libra, Christophe Noisette, journaliste à Inf’OGM, spécialiste des semences, Régis de Tienda et sa fille Thiphaine, paysans en polycuture-élevage sur la commune de St-Yrieix-la Perche, producteurs des pâtes Lou Gabissou, mais aussi d’huiles végétales qui s’invitent jusqu’à la table de leur ferme-auberge.

Une association de protection de l’environnement n’est pas un lobby mais défend l’intérêt général.

Une association de protection de l’environnement n’est pas un lobby mais défend l’intérêt général.

FNE, PREMIER LOBBY DE FRANCE !

Vous l’avez sans doute vu passer mais selon « l’observatoire » publié par Smart Lobbying nous serions, France Nature Environnement, le « premier lobby » de France. Devant un illustre pollueur comme Total, mais également devant Sanofi ou Google. Si cette première position peut surprendre, elle est pourtant très simple à expliquer : l’observatoire s’appuie sur ce que nous avons déclaré à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP). Et nous ne pourrions être plus transparent, car nous avons déclaré la totalité de notre budget. Ainsi cette première place est trompeuse mais elle pose une juste question sur la portée et le sens de nos actions, ainsi que la façon dont certains cherchent à les amalgamer avec les pratiques et objectifs des vrais lobbies.


En effet, à France Nature Environnement, nous ne faisons pas de lobby comme pourrait le faire un représentant de « big pharma » ou un « big brother » du numérique, qui défend en 1er lieu des intérêts privés et économiques. Au contraire, notre mouvement est engagé sans but lucratif dans des démarches de plaidoyer, c’est-à-dire que notre action, l’action de notre mouvement regroupant des centaines de milliers de citoyens, est tournée vers l’intérêt général et reconnue d’utilité publique. Un plaidoyer dédié à un monde vivable et à la protection de l’environnement.


Ce plaidoyer s’exprime sous différentes formes. Par exemple, l’opération « Hérisson », initiée par FNE 25-90, dont l’objectif est de recenser les hérissons sur tout le territoire et de promouvoir l’animal comme mascotte de notre mouvement, comme emblème de la protection de la nature en France. Vous pouvez d’ailleurs rejoindre cette opération à nos côtés ! Ce plaidoyer, c’est aussi notre position sur la production et fabrication de textile préservant sols et ressources en eau.


Alors, nous vous félicitons, vous les « lobbyistes » naturalistes, juristes, éducateurs, militants ès protection de la nature et de l’environnement. Car si les chasseurs, en compétition avec certains agriculteurs, se targuent d’être les « premiers écologistes » de France il n’y a pas de raison pour que nous ne soyons pas le « premier lobby » de France… Non, sans blague, vraiment, réagissons vivement à chaque fois que nécessaire. Faisons remarquer les différences fondamentales qu’il y a entre nos actions de plaidoyer et le lobbying de celles et ceux que nous poussons à enfin créer dans le respect de tous ce monde vivable pour lequel nous nous engageons au quotidien !
 

Bien à vous,

Arnaud Schwartz, Président de FNE