Affaire du glyphosate : Les alternatives existent c’est l’agriculture biologique
Saint Junien environnement soutien l’interdiction du glyphosate. Voilà quelques articles qui expliquent notre position.
L’enquête menée par Le Monde à partir de documents internes de la firme Monsanto, rendus publics aux Etats-Unis à la suite d’une action en justice collective de 3 500 plaignants, fournit de nombreux éléments de réponse : il en ressort que le géant américain de l’agrochimie a, de manière systématique, cherché à influencer la marche de la science et à intervenir dans les décisions des agences réglementaires. Monsanto a délibérément mêlé les écrits de ses propres collaborateurs aux expertises supposées indépendantes. Les agences européennes ont, parallèlement, échoué à produire une expertise scientifique et technique au-dessus de tout soupçon.
En savoir plus sur
Explications sur France Bleu Limousin du Docteur Périnaud sur la controverse entre le CIRC et les agences Européennes :
https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/le-glyphosate-est-medaille-d-argent-dans-les-cancerogenes-pour-un-medecin-limogeaud-lanceur-d-alerte-1507274907
et ne nous laissons pas abuser par les éléments de langage de l’agrochimie relayés et ses soutiens. Les alternatives existent bien, reste la volonté politique de les mettre en place. Juste 2 exemples :
http://www.novethic.fr/empreinte-terre/agriculture/isr-rse/l-agriculture-post-glyphosate-un-nouveau-modele-de-production-a-penser-144855.html
https://www.consoglobe.com/petites-fermes-micro-fermes-avenir-de-lagriculture-cg
et bien d’autres éléments ici
Avis juridique: Monsanto a un impact négatif sur les droits humains fondamentaux
Nous sommes heureux de relayer les décisions du tribunal Monsanto
Les cinq juges du Tribunal Monsanto ont aujourd’hui présenté publiquement leur avis juridique consultatif. Ils sont arrivés à d’importantes conclusions au sujet de la conduite de Monsanto ainsi que sur les développements nécessaires du droit international.
Les juges ont conclu que Monsanto s’est engagé dans des pratiques qui ont un impact négatif sur le droit à un environnement sain, le droit à l’alimentation et le droit à la santé. La conduite de Monsanto a également affecté la liberté indispensable à la recherche scientifique. Ces conclusions importantes, fondées sur une analyse juridique poussée sur des questions de droit complexes, pourront aider les victimes de Monsanto dans le monde entier.
Malgré la progression de nombreuses dispositions protégeant l’environnement, les juges ont aussi constaté un fossé entre les engagements et la réalité de la protection dont l’environnement bénéficie. Le Tribunal estime que le droit international doit désormais affirmer, de manière précise et claire, la protection de l’environnement et le crime d’écocide. Le Tribunal conclut que, si un tel crime d’écocide existait en droit international, alors les activités de Monsanto pourraient relever de cette infraction.
Enfin, dans la troisième et dernière partie de l’avis juridique, le Tribunal insiste sur l’asymétrie grandissante entre le droit international des droits de l’Homme et la responsabilité des entreprises. Il conseille fortement aux Nations Unies d’agir afin d’affirmer la primauté du droit international des droits de l’Homme et de l’environnement sur les accords commerciaux. La Cour Pénale Internationale devrait pouvoir poursuivre des entreprises multinationales.
Retrouvez sur notre site internet le texte intégral ainsi qu’un résumé de l’avis juridique délivré le mardi 18 avril 2017 à La Haye.
Collectivités : Depuis le 1er janvier 2017 l’utilisation des produits phytosanitaires est interdite par les collectivités
La loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte interdit depuis le 1er janvier 2017 l’utilisation des produits phytosanitaires par l’Etat, les collectivités locales et les établissements publics sur les voiries, dans les espaces verts, voiries, forêts et promenades ouverts au public.
Les produits de biocontrôle, les produits qualifiés à faible risque et les produits utilisables en agriculture biologique restent autorisés.
Limousin nature environnement peut aider les collectivités à passer ce cap nécessaire à la santé publique :
http://www.zeropesticides.fr/