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COMMUNIQUÉ DE PRESSE : Les voisins de champs traités, victimes collatérales de l’épandage de pesticides

COMMUNIQUÉ DE PRESSE : Les voisins de champs traités, victimes collatérales de l’épandage de pesticides

MARDI 16 JUILLET 2019

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Bientôt plus de 20 ans que le débat a lieu, 10 ans qu’une directive européenne oblige à prendre des dispositions nationales… et, enfin, on commence à voir poindre des mesures de protection pour tous les riverains des parcelles agricoles traitées. Pourtant, les deux textes censés aller dans ce sens, qui sont soumis à consultation publique depuis le 15 juillet 2019, sont bien loin de garantir une protection optimale aux riverains. Ce véritable enjeu de santé publique doit enfin être pris au sérieux par le gouvernement, c’est pourquoi France Nature Environnement et 34 associations du mouvement lancent une pétition pour une réelle protection de tous les habitants situés à proximité de parcelles agricoles.

La sortie des pesticides passe en priorité par la protection des riverains

Voilà bientôt un an que le mouvement des Coquelicots est lancé et que la grogne monte dans les territoires, réclamant au plus vite la sortie des pesticides. Et ça tombe bien. Cet été sont mis en consultation publique deux projets de textes réglementant les mesures minimales de protection des riverains ainsi que les chartes d’engagements d’utilisation des pesticides des agriculteurs. C’est en réalité une obligation légale : la directive européenne 2009/128 impose aux Etats-membres de veiller à ce que l’utilisation des pesticides soit restreinte ou interdite vis-à-vis des personnes régulièrement exposées.

Pour Michel Dubromel, président de France Nature Environnement : « L’impact des pesticides sur la santé des personnes vivant à proximité des champs agricoles n’est plus à prouver, il y a urgence ! L’Etat a également été enjoint à agir par le Conseil d’Etat[1] dans une récente décision pour prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger les riverains fortement exposés aux pesticides sur le long terme. L’Etat doit saisir cette opportunité en appliquant le principe de précaution. Le gouvernement ne peut pas ignorer cet enjeu sanitaire majeur ».

Des protections des riverains et du dialogue au rabais

A propos des personnes vulnérables (enfants, personnes âgées, etc.), un rapport d’experts commandé par le Ministère de l’Agriculture estime qu’a minima et sans attendre, des distances minimales de non-traitement doivent être fixées sur l’ensemble du territoire. Or, les riverains exposés sur le long terme aux pesticides sont aussi des personnes vulnérables. Les associations demandent l’interdiction de l’épandage de pesticides à proximité des habitations ; en respectant des distances d’au moins 10 mètres pour toutes les cultures, au moins 20 mètres pour la viticulture et au moins 50 mètres pour l’arboriculture. Loin de ces recommandations, la proposition actuelle du gouvernement est une zone de non-traitement de minimum 2 mètres pour toutes les cultures, et de 5 mètres pour la viticulture et l’arboriculture.

Autre problème des textes soumis à consultation : c’est l’Agence sanitaire française (ANSES) qui sera à terme chargée de définir les distances minimales pour chaque pesticide. Or, la protection des riverains ne peut passer que par des obligations réglementaires, et ce sur l’ensemble du territoire. La mise en place de ces zones de non-traitement devra aussi s’accompagner de l’ensemble des mesures de précaution prévues dans les textes : « En plus des mesures de protection, l’information des riverains avant les épandages et le dialogue territorial avec l’organisation de réunions publiques sont primordiaux pour apaiser les crispations et retisser du lien sur le terrain. Les engagements pris doivent être simples, clairs et compréhensibles pour tous, applicateurs comme riverains. De plus, nous voulons que l’Etat fasse la preuve de l’efficacité des mesures de protection prises dans le cadre de l’arrêté et du décret », souligne Cécile Claveirole, référente des questions agricoles à France Nature Environnement.

Craignant une énième consultation peu suivie d’effets, France Nature Environnement et ses associations lancent une pétition pour interdire l’épandage de pesticides à côté des habitations et appellent les citoyennes et citoyens à les rejoindre pour obliger le gouvernement à enfin se saisir de cet enjeu sanitaire et environnemental.

Signataires

Alsace Nature

Bretagne Vivante

CERCOPE (Coordination Entomologique de la Région Centre pour l’Organisation de Projets d’Etude)

Champagne Ardenne Nature environnement (CANE)

Charente Nature

Eau et Rivières de Bretagne

FNE AURA

FNE Centre-Val de Loire

FNE Grand Est

FNE Haute-Savoie

FNE Hauts-de-France

FNE Ile-de-France

FNE Languedoc-Roussillon

FNE Midi-Pyrénées

FNE Normandie

FNE Nouvelle-Aquitaine

FNE PACA

FNE Pays de la Loire

France Nature Environnement

GRAPE Normandie

Indre Nature

La Garance Voyageuse

Limousin nature environnement

Loiret Nature Environnement

LPO Touraine

Mardiéval

Meuse Nature Environnement

Mirabel-Lorraine Nature Environnement

Nature 18

OPIE

Saint Junien Environnement

SEPANT (Société d’Étude de Protection et d’Aménagement de la Nature en Touraine)

Société Française d’Orchidophilie Centre Val de Loire (SFO CVL)

Sologne Nature Environnement

U Levante

Contacts presse
France Nature Environnement – Thibault Leroux, chargé de mission Agriculture et Santé-Environnement : 06 33 29 19 79

Bretagne Vivante – Gwénola Kervingant, présidente : 06 88 70 74 78

Eau et Rivières de Bretagne – Pauline Kerscaven, chargée de communication : 07 82 20 60 30

FNE AURA (Auvergne-Rhône-Alpes) – Eric Feraille, président : 06 22 23 42 33

FNE PACA – Pascal Marchand, administrateur : 06 14 43 65 18

FNE Pays de la Loire – Yves Lepage, vice-président : 06 88 81 16 27

Saint Junien Environnement – Daniel Jarrige, vice-président : 06 72 17 34 94

France Nature Environnement est la fédération française des associations de protection de la nature et de l’environnement. C’est la porte-parole d’un mouvement de 3500 associations, regroupées au sein de 71 organisations adhérentes, présentes sur tout le territoire français, en métropole et outre-mer. Retrouvez-nous sur fne.asso.fr, Facebook et Twitter (@FNEasso).


[1] Saisi par l’association Eau et Rivières de Bretagne, membre de France Nature Environnement

Rassemblement nous voulons des coquelicots

Rassemblement nous voulons des coquelicots

Les pesticides sont des poisons qui détruisent tout ce qui est vivant. Ils sont dans l’eau de pluie, dans la rosée du matin, dans le nectar des fleurs et l’estomac des abeilles, dans le cordon ombilical des nouveau-nés, dans le nid des oiseaux, dans le lait des mères, dans les pommes et les cerises.

Les pesticides sont une tragédie pour la santé. Ils provoquent des cancers, des maladies de Parkinson, des troubles psychomoteurs chez les enfants, des infertilités, des malformations à la naissance. L’exposition aux pesticides est sous-estimée par un système devenu fou, qui a choisi la fuite en avant. Quand un pesticide est interdit, dix autres prennent sa place. Il y en a des milliers.

Nous ne reconnaissons plus notre pays. La nature y est défigurée. Le tiers des oiseaux ont disparu en quinze ans ; la moitié des papillons en vingt ans ; les abeilles et les pollinisateurs meurent par milliards ; les grenouilles et les sauterelles semblent comme évanouies ; les fleurs sauvages deviennent rares. Ce monde qui s’efface est le nôtre et chaque couleur qui succombe, chaque lumière qui s’éteint est une douleur définitive. Rendez-nous nos coquelicots ! Rendez-nous la beauté du monde !

Non, nous ne voulons plus. À aucun prix. Nous exigeons protection. Nous exigeons de nos gouvernants l’interdiction de tous les pesticides de synthèse en France. Assez de discours, des actes.

 

 

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Pesticide = génocide : Il faut dire stop. Signez l’appel de coquelicots

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Ici vous pouvez télécharger l’appel : https://nousvoulonsdescoquelicots.org/wp-content/uploads/2018/09/appela4.pdf

Télécharger les signatures manuelles de l’appel :  https://nousvoulonsdescoquelicots.org/wp-content/uploads/2018/09/feuille-signature2.pdf

ici vous pouvez signer sur internet cet appel  : https://nousvoulonsdescoquelicots.org/l-appel/

Ici vous pouvez agir et trouver tous les OUTILS pour semer des coquelicots PARTOUT autour de vous : https://nousvoulonsdescoquelicots.org/les-outils/

Journée mondiale pour le climat : Rassemblement samedi 8 septembre 15 h Mairie de Limoges

Journée mondiale pour le climat : Rassemblement samedi 8 septembre 15 h Mairie de Limoges

Il est grand temps que les gouvernants de réveillent ⏰

Alors que les politiciens baissent les bras, de très nombreux citoyens ont bel et bien pris conscience que le changement climatique, la raréfaction des ressources et l’effondrement de la biodiversité sont des menaces extrêmes pour les sociétés humaines si elles ne changent pas urgemment de modèle.

Nous nous donnons rendez-vous à Limoges pour un rassemblement calme et non violent, comme dans des dizaines de villes en France pour montrer notre engagement et notre volonté que les choses changent.

Consacrons quelques minutes au climat en étant présents
Samedi 8 septembre 2018 de 15h à 16h devant l’hôtel de ville de Limoges

Partageons cet appel

Appel de citoyens, en concertation avec les associations ALDER, La Citoyenne solaire, Alternatiba Limousin, les amis de la terre…

Le climat a besoin de vous!!!!!!!