Enquête publique Crématorium commune de St junien jusqu’au 22 mai
Enquête publique chemin commune de St Junien
Projet de recherche SEREALINA le 22 mai 2024
Programme des animations de la Ferme des Simples
Divers…
Création d’un atelier d’engraissement de bovins par la SAS T’RHEA sur 4 sites distincts sur les communes PEYRILHAC – NIEUL – Enquête publique du 11 mars au 12 avril 2024
Lancement du Mouvement Les Indignés avec le soutien de Saint-Junien Environnement RDV Vendredi 22 mars 2024 devant la MAIRIE de Saint-Junien (87) 18h/19h30
Performance de Sêma Lao, artiste qui réalisera La FRESQUE des Indignés
Avec la présence de scientifiques, artistes, citoyen.ne.s, enseignant.e.s, paysan.ne.s …
Les indigné.e.s est un mouvement apolitique nourri de scientifiques de paysannes et paysans, artistes, actrices et acteurs de l’environnement, de la santé, de l’alimentation, de la culture, de l’économie, de l’enseignement, de citoyennes et citoyens, … Parce que la nourriture touche à la porosité des mondes – l’économie, la culture, la santé, l’enseignement, l’aménagement du territoire, les paysages, l’écologie, … ensemble indignons-nous sous une diversité d’actions respectueuses des biens, des personnes et de la Terre. Demandons au Gouvernement Attal non seulement de renoncer à ses décisions anti-environnementales mortifères, totalement irresponsables mais aussi d’initier un élan de grand envergure pour l’agroécologie paysanne et l’agriculture biologique.
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Nous avons besoin de NOURRIR LA VIE. Les mesures anti-environnementales irresponsables retenues par le Gouvernement ATTAL vont PRODUIRE À MORT/PRODUIRE LA MORT. Indignons-nous !
Nourrir, c’est prendre soin de l’autre, y porter attention1. Santé physique2, santé psychique3, santé de la terre/Terre et de ses communs, tout est lié4. De nombreuses initiatives paysannes contemporaines, mêlant savoirs, savoir-faire et créativité œuvrent en ce sens. Leurs capacités à nourrir le monde ne fait plus de doute5. Dans les paysages nourriciers qu’elles élèvent, plantes, bêtes et gens agissent en synergie. Mais voilà que les mots « nourrir » et « paysan » déployant avec eux l’espoir pour les générations présentes et à venir sont repris, pervertis par les lobbies de l’agriculture industrielle et de la chimie. Une agriculture qui met en péril la santé de ses agricultrices, agriculteurs, des populations comme de tous les vivants. Une agriculture qui formate des paysages mutilés où la diversité vivante, culturelle ne peut plus pousser6.
Le mouvement des indigné.e.s alerte sur les effets toxiques de cet amalgame entre nourrir les gens par une économie fertile7, solidaire et alimenter le business. Une confusion que la majorité des médias entretiennent en ignorant les enjeux de société à l’œuvre dans le mouvement agricole de ce début 2024. Une confusion avec laquelle jouent les mesures politiques européennes, nationales comme vient de le faire en France le premier ministre dans son discours du 26 janvier 2024 et dans ceux qui ont suivi8. Les mesures annoncées appellent à poursuivre un modèle sans issue, à total contre-courant des travaux scientifiques, nombreux sur les conséquences délétères des pesticides9, des pratiques à rebours du vivant qui caractérisent l’agriculture conventionnelle industrielle en France ainsi qu’ ailleurs10. Les décisions politiques anti-environnementales annoncées par le Gouvernement français dans l’urgence encouragent un pseudo-imaginaire d’une toute-puissance virile et guerrière. Elles valorisent l’exploitation des biens communs, leur pillage, la dislocation des territoires et dévalorisent les forces résilientes de l’agroécologie paysanne. Elles visent à imposer le non-sens de la démesure où se profilent des champs de ruine que nous devrions subir, en silence dans une anesthésie générale. Un jeu auquel les paysan.ne.s sont forcément perdant.e.s11 tout comme les populations. Ironie du sort ; la fertilité masculine est justement aujourd’hui mise à mal par les pesticides dont le glyphosate12.
Nous avons besoin d’une économie fertile pour les paysan.ne.s, la société et la terre/Terre13. Nous avons besoin de la beauté vivante des lieux, nous aspirons à élever nos enfants en paysages nourriciers de liens solidaires, de sens, de créativité, d’espoir. Indignons-nous !
Les indigné.e.s est un mouvement apolitique nourri de scientifiques de paysannes et paysans, artistes, actrices et acteurs de l’environnement, de la santé, de l’alimentation, de la culture, de l’économie, de l’enseignement, de citoyennes et citoyens, … Parce que la nourriture touche à la porosité des mondes – l’économie, la culture, la santé, l’enseignement, l’aménagement du territoire, les paysages, l’écologie, … ensemble indignons-nous sous une diversité d’actions respectueuses des biens, des personnes et de la Terre. Demandons au Gouvernement Attal non seulement de renoncer à ses décisions anti-environnementales mortifères, totalement irresponsables mais aussi d’initier un élan de grand envergure pour l’agroécologie paysanne et l’agriculture biologique.