Si vous aimez vous promener dans la nature, aux abords des champs, et emprunter les chemins ombragés par les haies bocagères qui sillonnent nos campagnes, peut-être avez-vous déjà été surpris de constater la disparition d’un sentier qui pourtant existait depuis des siècles, ou la fermeture par une barrière d’un chemin que vous pensiez public et ouvert à tous.
Ce n’est malheureusement pas une situation exceptionnelle : en France, ce maillage de petits chemins utilisés depuis la nuit des temps par les riverains pour se rendre d’un village à l’autre, par les paysans pour se rendre à leurs champs, ou par les animaux pour circuler à la lisière des fourrés – est petit à petit en train de disparaître…
Saint Junien Environnement est mobilisé pour la sauvegarde de nos chemins en participant aux diverses enquêtes publiques d’Aliénation de chemins dans nos communes. Nous avons participé dernièrement ou participons actuellement sur les communes de Vaulry, Rochechouart, Javertdat, St Junien, Chéronnac entre autres
Glyphosate, pesticides, SDHI intoxication à grande échelle
MANIFESTATION A VÉLO VENDREDI 26 JUIN – RV A LA MAIRIE A 18h
Chers amis,
Le collectif Marche pour le Climat, Alternatiba, les Amis de la Terre, Alder Climat-Energie et d’autres associations dont SJE se joignent à Véli-Vélo, l’association de promotion du vélo sur Limoges, pour organiser une Vélorution.
Nous
vous appelons à rouler pour rappeler à nos concitoyens et aux décideurs que
nous avons besoin de politiques courageuses et fortes pour lutter contre le
changement climatique et rendre notre territoire résilient. Rejoignez-nous le 26
juin à 18h à partir de la mairie, nous ferons une manifestation cyclable
pour montrer que le vélo est un levier d’action primordial.
Nous souscrivons pleinement à l’appel de Véli-Vélo :Alors que
certaines villes commencent déjà à déboulonner leurs aménagements provisoires,
celle de Limoges, par l’intermédiaire de la communauté urbaine, commence à les
mettre en place. Mieux vaut tard que jamais, d’autant que nous commencions à
perdre espoir, nos courriers envoyés fin avril étant restés sans réponse
pendant plus d’un mois.
Même si ce n’est qu’un début et que cela répond probablement à l’emballement médiatique et électoral, nous sommes satisfaits de voir fleurir ces nouveaux aménagements. Ils montrent qu’il est possible de faire autant en 2 mois qu’en 10 ans de quasi immobilisme, et pour un coût très faible à l’échelle de la collectivité (45 000 €).
Ces aménagements ne sont ni parfaits ni exhaustifs,
mais ils ont le mérite d’être beaucoup plus continus que tout ce qui a été fait
jusqu’à présent. Ils ont un caractère expérimental et ont vocation à être
pérennisés s’ils sont adaptés et acceptés par les usagers. A nous de maintenir
la pression pour qu’au minimum ils demeurent, et pour qu’au mieux ils se
poursuivent. Car le caractère transitoire de la crise du coronavirus ne doit
pas faire oublier l’urgence climatique, qui aurait dû depuis longtemps
justifier la réalisation de tels aménagements!
Une première tranche Est-Ouest devrait être terminée à la fin du mois (Albert Thomas, Mauvendière, Churchill, Aisne, Louis Longequeue, Édouard Herriot, Révolution, Georges Pompidou). Une seconde tranche Nord-Sud est prévue par la suite. Nous vous invitons à visiter notre site pour plus de précisions: https://velivelo-limoges.org/
Pour maintenir le projecteur braqué sur le
développement du vélo et la préservation du climat, nous vous attendons
nombreux pour une « Vélorution » à la
découverte de cette première tranche, au départ de la Mairie le vendredi
26 juin à 18h. Ce sera également l’occasion pour les nouveaux
pratiquants de prendre confiance sur des trajets urbains encore largement
colonisés par l’automobile.
Véli-Vélo s’attèle par ailleurs à la remise en état
des vélos en mettant en œuvre dans son atelier le « coup de pouce
vélo » soutenu par le gouvernement. L’atelier est en effet ouvert les
mercredis et samedis après-midi de 15h à 18h à la Cité Léon Blum. Nous devrions
proposer prochainement ce service dans le quartier de La Bastide, avec
l’ouverture temporaire d’un nouveau local mis à disposition par la ville de
Limoges.
Heureux de vous retrouver prochainement.
Collectif Marche Pour le Climat
Communiqué de presse paru dans la nouvelle abeille pour la dissolution de la cellule Déméter
La cellule Déméter a été créée à la demande de la FNSEA pour répondre à ce qu’elle appelle agribashing. Il s’agit en réalité d’empêcher toute critique du modèle agricole dominant. Or on sait que ce modèle appauvrit les agriculteurs, détruit leur santé, les lie aux banques et à l’industrie de transformation, les livre à la grande distribution et à l’agrochimie. Il s’agit en même temps de museler la promotion d’une autre agriculture, plus vertueuse, protectrice des consommateurs, des producteurs et de l’environnement, créatrice d’emplois, comme l’ont montré la Confédération Paysanne et ses alliés dans le secteur de l’environnement, comme on l’entend de plus en plus distinctement dans la société. Cette agriculture ne serait elle pas une base du monde d’après ?
Lors de la mise en place du dispositif Déméter, St Junien Environnement a dénoncé le fait que les services de police d’État soient instrumentalisés, alors que le Code pénal suffit amplement à sanctionner les infractions constatées sans qu’il soit besoin d’instituer des délits d’opinion.
L’incident dont est victime Antoine Gatet, juriste et porte-parole de Sources et Rivières du Limousin, administrateur de France Nature Environnement et référent juridique de France Nature Environnement Nouvelle-Aquitaine, illustre ce que nous dénoncions. Celui-ci a reçu la visite à son domicile de la Gendarmerie nationale. Il est convoqué́ dans les semaines qui viennent pour être entendu dans une enquête le concernant (et ne concernant que lui), diligentée par la procureur de Tulle.
Les faits ? Avoir répondu en janvier 2020, depuis un remblai, à une interview de France 3 Nouvelle-Aquitaine, pour dénoncer la destruction, à Egletons en Corrèze, de 5 hectares de zones humides dans le cadre de la construction de serres industrielles à tomates hors-sol.
St Junien Environnement, avec les autres associations, apporte son soutien à Antoine Gatet et demande l’arrêt de l’enquête et des tentatives d’intimidation, la dissolution immédiate de la cellule Déméter et la réorientation des moyens de l’État pour constater, poursuivre et sanctionner les atteintes avérées à l’environnement.
Communiqué de presse : Saint- Junien Environnement et le collectif des coquelicots réagissent aux pulvérisations incessantes.
Confinement,
dé-confinement les pulvérisations de pesticides ne s’arrêtent
jamais mettant à mal la santé et l’avenir. Bien que reconnaissant
que de plus en plus d’agriculteurs s’engagent dans la voie du
progrès, notamment par un nombre en augmentation de jeunes qui
s’installent en agriculture biologique, on ne peut que constater
qu’il n’y a pas aujourd’hui de solution miracle de traitement
des végétaux, à partir du moment où tout le système de
production ne change pas, nous affirmons clairement que le danger des
pesticides de synthèse pour la santé humaine et pour la
biodiversité n’est plus à démontrer et que l’enjeu de la
santé publique doit primer sur les enjeux économiques.
Saint-Junien
Environnement , avec la Cigale l’oseille active et l’association
de financement l’oseille citoyenne, soutiennent concrètement le
déploiement de l’agriculture biologique, l’arrêt des pesticides
de synthèses et demandons dans l’intervalle des ZONES DE NON
TRAITEMENT d’au moins 150 mètres des habitations.
Même
avec du matériel de précision de Haute technologie qui enferme un
peu plus les agriculteurs dans un système basé sur la chimie, les
produits de traitement se propagent dans l’air, au sol dans l’eau,
dans le potager des riverains, sur leurs mobiliers de jardin… .
Dans l’immédiat, nous demandons une transparence totale sur la
liste des produits répandus, une information sur les horaires
d’épandage et les risques sanitaires encourus, les délais de
ré-entrées dans les parcelles.Nous demandons aussi un
dialogue urgent d’égal à égal afin de mettre en place un plan
progressif de sortie des pesticides avec, par exemple, la mise en
place d’expérimentations soutenues par les pouvoirs publics de
culture sans chimie dans la bande des 150 m des habitations. Ces
revendications n’ont toujours pas été retenues, ni entendues.
Est-ce
aux riverains d’adapter leur cadre de vie et de se calfeutrer pour
ne pas respirer et toucher les produits répandus ?
Les
enfants doivent-ils faire les frais du développement incontrôlé de
l’agriculture aux pesticides ?
En
cette période de pandémie du Covid-19, n’est-il pas urgent de
prendre au sérieux les préconisations de nombreux scientifiques et
d’ONG qui appellent à cesser immédiatement l’épandage des
pesticides ?
Et qui représente les riverains, les générations futures, la
biodiversité à laquelle l’Homme appartient, l’intérêt des
enfants nés ou à naître face à cette pollutions si ce n’est les
élus ? Nous demandons donc à nos élus de prendre des
mesures de protection immédiate par des arrêtés qui protègent la
santé des citoyens, de ne plus délivrer de permis de construire sur
des terrains attenant des zones traitées, de rédiger des Plans
d’Urbanisme en prévoyant des zones tampons de protection et de
développement de la biodiversité. Encourageons tous ensemble
l’agriculture biologique. C’est possible, par exemple à
Belvès en Dordogne, un collège a relevé le défi de
proposer une alimentation 100% biologique dans sa cantine en
seulement 6 mois. Alors, qu’est-ce qu’on attend ?
Nous signalons également que la Cour de cassation vient de confirmer à travers une décision du 6 février 2020 sur une affaire concernant un bail rural environnemental que « la bonne exploitation était compromise par l’application de méthodes polluantes lorsque les terres ne sont pas exploitées en agriculture écologique… » ici
Cellule Demeter : convoqué à la Gendarmerie pour avoir répondu à une interview… dans un champ
C’est assez incroyable la gendarmerie est maintenant au service de l’agro-industrie.
Communiqué FNE-NA : Un juriste et porte-parole de Sources et Rivières du Limousin vient d’être convoqué par la gendarmerie d’Égletons en Corrèze. Pour quel motif ? Sa présence sur un remblai lorsqu’il répondait à une interview dans laquelle il dénonce la construction de serres industrielles à tomates hors-sol. Personne n’a ni ne veut porter plainte mais la Gendarmerie, diligentée par la procureur de Tulle, a jugé bon de mener l’enquête et le convoquer. Avec Sources et Rivières du Limousin, Corrèze Environnement et France Nature Environnement Nouvelle Aquitaine, c’est l’ensemble du mouvement France Nature Environnement qui s’inquiète de ces bien curieuses dérives issues de la cellule Demeter. Lire la suite sur le site de FNE-NA
Voici le communiqué concernant le soutien que Charente Nature apporte à Antoine Gatet, juriste et porte-parole de Sources et Rivières du Limousin, administrateur de France Nature Environnement et référent juridique de France Nature Environnement Nouvelle-Aquitaine. Le communiqué de Charente nature
L’article de France 3 : Le juriste de France Nature Environnement convoqué par la gendarmerie après un reportage de France 3 Limousin. Interviewé par nos journalistes dans un reportage réalisé en janvier 2020, Antoine Gatet, juriste de France Nature Environnement de Nouvelle-Aquitaine, fait l’objet d’une enquête du Parquet de Tulle, pour violation de domicile dans ce reportage. Notre rédaction s’étonne de cette convocation. Lire ici
Contrairement au Covid 19, le
dérèglement climatique est une menace que l’on voit venir depuis des décennies.
Mais, visiblement, celui-ci ne fait pas suffisamment peur pour que des mesures
fortes soient prises pour le contenir. Pourtant, il s’installe lentement,
puissamment et durablement. S’il n’est pas maîtrisé, les scientifiques nous
annoncent un réchauffement aux conséquences catastrophiques : canicules,
sécheresses, ouragans, inondations, submersions, famines, nouvelles maladies,
déplacements massifs de populations et conflits, dont les signaux inquiétants
sont déjà là.
Pour éviter que ces modifications
climatiques ne s’aggravent jusqu’à rendre la planète invivable pour les
humains, il est indispensable de réduire radicalement nos consommations
d’énergies fossiles dans presque tous les domaines comme les bâtiments, les
déplacements, l’agriculture, l’industrie ou la production énergétique et de
remplacer, dès que c’est possible, ces énergies fossiles par des énergies
renouvelables.
Cela doit se faire au niveau
individuel avec une remise en cause profonde de nos modes de
consommation : isoler son logement, éviter l’usage individuel de la
voiture et opter pour des modes de transport partagés ou plus doux, acheter
moins et différemment, réparer plus, louer, partager, etc.
Cela doit également se faire au
niveau collectif et là, les collectivités locales ont un rôle important à
jouer. Il faut donc exercer notre pouvoir de citoyen en pesant sur les conseils
municipaux déjà installés et/ou en
votant le 28 juin pour les candidats annonçant un programme ambitieux de lutte
contre le dérèglement climatique. Le mandat municipal qui commence sera
déterminant pour parvenir à baisser nos
émissions de gaz à effet de serre de 40%
d’ici 2030.
Durant la campagne du premier
tour des municipales, le Collectif Marche pour le Climat a proposé aux
candidats 10 mesures à intégrer dans leurs programmes. Tous les ont trouvées
légitimes et importantes. Elles sont plus que jamais d’actualité. Parmi
celles-ci il y a la formation des élus et des agents municipaux à la
problématique climatique, la rénovation thermique de tous les bâtiments
publics, le développement des transports publics et de l’usage du vélo, ou
encore la réduction de l’artificialisation des sols.
Si, tous ensemble, nous ne sommes
pas capables de respecter les engagements de la France pour l’Accord de Paris
sur le Climat, alors nous aurons laissé passer notre chance de transmettre à
nos enfants un monde encore vivable.
Des gestes barrières contre
le dérèglement climatique !
La crise sanitaire liée à la propagation du virus covid-19 nous
révèle des réalités que nous connaissions déjà mais que nous ne voulions pas ou
n’arrivions pas à accepter dans leur évidence et dans leur urgence.
Cette soudaineté du drame sanitaire nous rappelle combien la vie
est fragile. Chaque minute de notre existence est précieuse quand on a à
l’esprit que nous sommes des êtres humains mortels dans un monde aux ressources
prodigieuses mais limitées. Ce printemps éclatant de soleil nous a fait
redécouvrir notre ville ou notre bout de campagne dans le concert des oiseaux,
tandis que le vacarme des voitures est à l’arrêt. Ce confinement nous invite à
l’essentiel.
Nous pouvons voir dans la crise que nous traversons des liens avec le dérèglement climatique et
la dégradation de l’environnement. Sans vouloir y trouver l’origine du
coronavirus, les activités humaines, la déforestation et les bouleversements
des écosystèmes sont reconnus par les scientifiques comme un facteur de risque
majeur dans le monde de l’épidémiologie. Par ailleurs, le système mondialisé
induit une mobilité incessante autour de la planète. Les avions remplis ont
propagé à vitesse grand V le virus dans tous ses recoins. La France, première
destination touristique au monde, a ainsi été infestée rapidement.
Cette situation anxiogène et complexe à laquelle nous n’étions pas
préparés nous démontre combien il est difficile
de faire face à des risques et dangers non anticipés comme ceux liés au
changement climatique. Alors que les trajectoires actuelles sont très
loin des engagements pris lors de l’accord de Paris pour limiter à 2°C le réchauffement planétaire
par rapport à l’ère préindustrielle, nous ne sommes absolument pas mûrs pour
les cataclysmes annoncés.
La température pourrait atteindre + 7°C d’ici 2100 si rien n’est
fait. L’élévation du niveau des mers, à coup
de tempêtes submersives, aurait des conséquences désastreuses. Un tiers des
plus grandes villes du monde sont sur la côte et au moins 600 millions de
personnes vivent aujourd’hui sous le niveau qui serait atteint. Les canicules comme celle de 2003 deviendraient la norme.
Des pénuries alimentaires et des famines seraient
inévitables du fait des sécheresses plus fréquentes et bien plus intenses.
Des incendies comme ceux que l’Australie a subis il y
a quelques mois pourraient tout à fait ravager des massifs forestiers français.
Parallèlement, les inondations hivernales
risqueraient de devenir monnaie courante en Europe et les crues torrentielles
seront plus dévastatrices. Des maladies comme
la dengue ou la malaria feront leur apparition sur le territoire national. Des
virus congelés dans la glace ou le permafrost seront libérés par leur fonte.
L’impact de ces dérèglements entraînera des tensions
sociales et économiques colossales, sources de conflits et de mouvements
migratoires massifs.
A l’heure de la gestion d’une crise
sanitaire tragique, nous entrevoyons plus clairement les désastres auxquels le
changement climatique peut nous confronter.
Si nous voulons les éviter, nous devons réduire
massivement notre empreinte carbone, de – 40% d’ici 2030 et – 80% en 2050. Actuellement, c’est un arrêt forcé, non préparé et
brutal qui divise par deux les émissions de gaz à effet de serre et la
consommation d’énergie de notre pays. Si nous voulons atteindre les objectifs de
limitation du réchauffement global de la planète à +2°C, tout en continuant à vivre
de manière agréable et harmonieuse, prenons conscience que ce ne sont pas
quelques mesurettes qui nous permettront d’y parvenir.
Il nous faut drastiquement revoir notre
consommation, notre mobilité individuelle, nos transports de marchandises,
notre alimentation et nos bâtiments. C’est une transition qui doit être
activement préparée pour ne pas faire place à un choc. C’est pourquoi le Collectif
Marche pour le Climat demande aux élus locaux et nationaux, ainsi qu’à
l’ensemble des citoyens d’agir afin que la sortie de crise se fasse au bénéfice
de l’humain, du climat et de la biodiversité.
La société se dirige vers une ligne de crête. A la crise sanitaire
va s’ajouter une crise économique et sociale majeure. Le réflexe d’une partie de
notre société pourrait être de baisser les règles environnementales, de
relancer massivement la consommation et les investissements dans les énergies
fossiles, d’endetter fortement les générations futures, dans une course
irréaliste à la croissance. Cette stratégie nous mènerait triplement dans le
mur : au plan économique, social et environnemental.
Plutôt que de subir des récessions lors
de crises brutales comme celle que nous vivons, nous devons construire un projet
commun et enthousiasmant, certes plus sobre, pour éviter le pire, mais plus
fraternel et plus sensé.
Les 150 membres de la Convention
Citoyenne pour le Climat ont remis 50 propositions au gouvernement pour
préparer une sortie de crise propice à la mise en place d’un nouveau modèle de société plus durable. Le Collectif Marche
pour le Climat appelle à suivre cette voie localement, nationalement et
mondialement. C’est notre chance de nous orienter sur le bon chemin. C’est
dans ce même but qu’il a proposé aux candidats aux élections municipales d’intégrer
dans leurs programmes une série de mesures indispensables pour réduire les
émissions de gaz à effet de serre sur notre département. Ces mesures sont
toujours d’actualité. (http://collectifmarcheclimat87.fr)
Faisons tous notre possible pour que la société parvienne, tout en
recherchant un équilibre social et
démocratique, à bâtir un système durable qui tienne compte des enjeux
environnementaux à long terme. Ce système durable passe notamment par
une relocalisation des activités
essentielles ayant pour triple effet positif de recréer de l’emploi, de
sécuriser les approvisionnements des populations locales et de limiter les
transports émetteurs de carbone. Cette relocalisation permettrait en effet de
construire des territoires résilients,
notamment en matière d’alimentation en eau, en agriculture, en matériaux de
construction, en énergie, en mobilité, en manufacture et artisanat de produits
essentiels, en matière d’éducation
et de santé.
A Limoges, les circuits-courts sont d’un
soutien majeur en temps de crise. Grâce aux nombreuses savonneries
locales, Limoges et les communes alentours n’ont pas longtemps subi la pénurie
en gel hydro alcoolique encore vécue dans d’autres régions de France. Des
couturiers et fabricants de textile locaux s’adaptent pour produire des
masques. Les groupements de producteurs agricoles ou autres distributeurs de
denrées régionales mettent les bouchées doubles pour nous nourrir, etc.
L’espoir est là, dans ces réseaux d’initiatives et de résilience locales
!
L’association Alternatiba, qui avait présenté
des centaines d’initiatives environnementales et sociales locales lors des
festivals organisés à Limoges en 2015 et 2017, a mis en ligne une plate-forme
de localisation de ces alternatives. Celle-ci n’a jamais été autant utile
qu’aujourd’hui pour faire vivre et organiser des circuits courts, durables et
de proximité : https://transiscope.org/.
Enfin, le Collectif Marche pour le
Climat propose modestement son concours aux élus pour aider à planifier dès
aujourd’hui la politique de demain dans un effort solidaire et conscient des
enjeux environnementaux. Il peut ainsi participer et apporter son expertise pour
mettre en place le changement.