Archives de
Category: On soutient

Soirée le 22 avril 17h30 à Nouic : Le temps paysan Question du Mal-être

Soirée le 22 avril 17h30 à Nouic : Le temps paysan Question du Mal-être

Nous vous informons de cette soirée rencontre – théâtre du monde paysan et agricole à Nouic.

[RENCONTRONS-NOUS ET DISCUTONS AVANT LE SPECTACLE]

Rendez-vous « Un  temps fort paysan » le samedi 22 avril à 17h30 à NOUIC pour échanger avec des maires-agriculteurs et avec des paysan.ne.s autour des thématiques portées par le spectacle.

La thématique principale que nous vous proposons d’aborder est celle du mal-être, ce « mal du siècle » que nos campagnes ont bien souvent du mal à formuler. En présence d’élus et d’agriculteurs-trices, de paysan.ne.s, nous tenterons de comprendre les causes et de connaître les ressources pour lutter contre ces sentiments parfois violents, rarement exprimés, toujours douloureux. L’exemple de Jérôme Laronze n’est pas simplement un cas de violence, il est surtout un exemple de paysan qui lutte pour trouver un sens à son métier et à sa vie.

Abordons les témoignages comme autant de moyens de mieux nous comprendre, de mieux comprendre ce que traversent les paysan.ne.s, si précieux et pourtant si souvent confrontés à ces enjeux.

En collaboration avec l’HIHL du Haut-Limousin, la MSA du Limousin, le CH Esquirol et l’Université Populaire du Limousin et d’Ailleurs. Animée par Nicole Pignier, de l’Université Populaire Coopérative du Limousin et Ailleurs et Guylaine Fabre Bardou du Centre Hospitalier Esquirol à Limoges.
Et voici le lien : https://www.theatre-du-cloitre.fr/evenements/evenements-2022-2023/neuf-mouvements-pour-une-cavale.html

Mais que c’est-il passé à Sainte Soline ? Toutes les vidéo journalistiques ici

Mais que c’est-il passé à Sainte Soline ? Toutes les vidéo journalistiques ici

Vous avez les reportages de complément d’enquête, du monde, de libération, de partager c’est sympa, de Blast, Arte etc… alimenté régulièrement. Vous pouvez y voir en action la politique de répression de ceux qui ne sont pas d’accord avec la destruction du vivant, l’accaparement de l’eau, le vol d’année de vie etc…

TOUT SUR LES BASSINES, ENQUETE SUR LES BLESSES, EXPLICATIONS, TEMOIGNAGES

A vos radios : Sentinelles de la Nature sur Radio France !

A vos radios : Sentinelles de la Nature sur Radio France !

Vous l’avez sans doute déjà entendu : cette semaine, France Nature Environnement est à l’honneur sur Radio France.En effet, le programme Sentinelles de la Nature de France Nature Environnement a été sélectionné pour bénéficier de temps d’antenne gratuit dans le cadre du programme Transition en Commun de Radio France.Du 2 au 9 décembre, les deux spots publicitaires présentant Sentinelles de la Nature seront diffusés 75 fois sur les antennes de France Inter, France Info et France Bleu.
Sentinelles de la Nature est une application permettant à chacun et chacune d’entre nous de signaler des atteintes ou des initiatives favorables à l’environnement.Les signalements d’atteintes à l’environnement sont ensuite pris en charge, et si possible traités par l’une de nos 9000 associations partout en France, tandis que les initiatives favorables peuvent servir de source d’inspiration pour tous les amoureux et amoureuses de la Nature !Plus de 16 000 citoyens et citoyennes ont déjà rejoint Sentinelles de la Nature et plus de 7000 dossiers ont ainsi pu être traités. Ce succès, c’est le vôtre car c’est grâce à votre soutien et votre engagement que nous avons pu construire ce programme et continuer à le développer.
Pour écouter les spots publicitaires de France Nature Environnement rendez-vous ici et ici
Interpellation publique : Pour une société nourricière Désurbaniser la terre, réempaysanner les territoires

Interpellation publique : Pour une société nourricière Désurbaniser la terre, réempaysanner les territoires

Interpellation publique
Pour une société nourricière
Désurbaniser la terre, réempaysanner les territoires
Mardi 7 juin 2022, 13h-30 – 16h30, Maltais Rouge, Paris, XIème

Début avril 2022, le journal Libération publiait une tribune Habiter la terre, ménager la Terre. Signé par 36 chercheur.es et enseignant.es en sciences humaines et sociales, agronomie, sciences de l’écologie, études artistiques, architecture et philosophie, ce texte alertait sur les risques qu’encourt notre habiter de la terre en raison d’une même démesure qui simultanément touche les espaces de concentration urbaine et les espaces de l’industrialisation agricole, forestière. Nous interrogions le solutionnisme technologique aveugle et dispendieux, que l’on remarque même dans les préconisations du GIEC. Nous invitions à un habiter qui soit à la mesure de la terre/Terre, apte à retisser nos liens en ménageant les lieux. Nous invitions à une sobriété permettant de désartificialiser les sols pour ré-empaysager les territoires, de désurbaniser les terres pour ré-empaysanner la société, de fonder le post-urbain au lieu du post-humain. Cela plutôt que de toujours plus fragmenter par des aménagements à rebours du vivant.
Or, si les surexploitations agricoles ainsi que les surconcentrations urbaines relèvent du même contre-sens, force est de constater que villes et campagnes, urbain et rural, ne sont jamais saisis à l’aune de cette démesure, politiquement comme scientifiquement, alors même que souveraineté alimentaire et indépendance énergétique reviennent à l’avant-scène. En plus de menacer notre habiter, elle fragmente nos sociétés. Et cette fragmentation se lit même dans la géographie électorale, puisque, globalement, nombre de grandes villes votent de plus en plus à gauche et les campagnes demeurent majoritairement à droite. De telles partitions masquent en fait le rôle diffus et global d’une croissance productiviste mortifère qui nie nos liens et le soin à la Terre tout comme ceux des autres vivants, qui détruit nos capacités et désirs à payser un territoire, à en faire un pays habitable, apte à nourrir nos goûts, nos corps, le sens de notre existence. Il y a en fait nécessité première à bifurquer vers d’autres écologies organisatrices de la vie sociale ; celles de la sobriété, de l’autonomie, des paysages nourriciers qui prennent soin des lieux, les gestes d’habiter, où l’on porte attention aux liens de concrescence c’est-à-dire du croître avec l’autre, avec les autres vivants.
Pour ce faire, il faut redonner aux cultures leur base paysanne. Avec soin, elles travaillent tout à la fois les symboles, les gestes, les techniques à la mesure de la terre/Terre, élevant ainsi des paysages nourriciers où se réenvisagent l’habiter urbain à la juste taille tout comme l’habiter rural et ses cultures. Elles nous invitent à sortir de l’anesthésie, à ouvrir nos sensibilités, réveiller nos consciences, à œuvrer au bien-vivre et à la santé globale de tous les vivants, et ainsi à ne plus faire comme si l’on pouvait continuer à vivre dans une croissance mortifère. Toutes les données sont en fait désormais sans équivoque, des sciences humaines et sociales à l’agroécologie, de l’architecture aux champs de la culture : seuls des liens de la raison, sensibles et en conscience, mesurés et en responsabilité peuvent encore permettre d’affronter la réalité écologique, concrète, existentielle de la dévastation. L’exploitation, la dilapidation des « ressources » que sont les vivants et la terre/Terre vont de pair avec l’urbanisation généralisée. Pourquoi le nier ou tout au moins l’oublier ? Il est temps maintenant de réfléchir ensemble à comment désartificialiser les sols, désurbaniser la terre, c’est-à-dire à la fois réempaysager les territoires et ré-empaysanner les sociétés. Explorons les voies et pratiques en la matière, celles nourries d’énergie humaine, culturelle, sociale, sensible.
A l’origine d’enseignant.es – chercheur.es de différents horizons disciplinaires, cette après-midi de présentation et d’échanges veut interpeller les forces politiques et les médias sur de telles réalités, de telles nécessités. Pour inventer un nouveau lien entre urbanités et ruralités, il ne nous reste que tout au plus quelques années.