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Category: Protection du paysage

APPEL À LA MOBILISATION CITOYENNE : MANIFESTION POUR SAUVER UN POUMON VERT A SAINT JUNIEN

APPEL À LA MOBILISATION CITOYENNE : MANIFESTION POUR SAUVER UN POUMON VERT A SAINT JUNIEN

À l’heure où les effets du réchauffement climatique induit par l’activité humaine se font ressentir, il est indispensable de stopper l’artificialisation de nos sols et de maintenir dans nos villes les îlots de nature qui existent encore.

Le terrain communal des Goulas, d’une superficie de 82 600 m2, est l’un des derniers poumons verts en ville, à Saint-Junien, commune de 11 295 habitants située à l’ouest de la Haute-Vienne.

Cet espace concentre sur une étendue relativement restreinte une diversité de biotopes (zones humides, parties boisées, prairies sèches avec affleurements rocheux, biodiversité riche…). L’intérêt écologique de ce lieu est donc également clairement établi.

Un premier projet de vente de ce terrain a été annulé en juin 2022 par le Tribunal administratif de Limoges grâce au recours déposé par notre association Saint-Junien Environnement qui est affiliée à France Nature Environnement.

Cependant, malgré cette victoire pour la protection de l’environnement, la Mairie de Saint-Junien envisage de nouveau de céder ce terrain à un autre aménageur privé, toujours pour y construire un lotissement.

Dans ce cadre nous faisons appel à toutes et à tous pour venir manifester contre la destruction de ces 8ha de biodiversité. Rendez le vendredi 24 février à 18h sur le terrain des Goulas en face du 18 chemin des Gouttes à Saint Junien.

De plus voici la pétition qui demande l’abandon de tout projet de vente et d’artificialisation de cet espace naturel remarquable. https://chng.it/5G4yhwdSCg

Sauvons les Goulas !

Association Saint Junien environnement

Interpellation publique : Pour une société nourricière Désurbaniser la terre, réempaysanner les territoires

Interpellation publique : Pour une société nourricière Désurbaniser la terre, réempaysanner les territoires

Interpellation publique
Pour une société nourricière
Désurbaniser la terre, réempaysanner les territoires
Mardi 7 juin 2022, 13h-30 – 16h30, Maltais Rouge, Paris, XIème

Début avril 2022, le journal Libération publiait une tribune Habiter la terre, ménager la Terre. Signé par 36 chercheur.es et enseignant.es en sciences humaines et sociales, agronomie, sciences de l’écologie, études artistiques, architecture et philosophie, ce texte alertait sur les risques qu’encourt notre habiter de la terre en raison d’une même démesure qui simultanément touche les espaces de concentration urbaine et les espaces de l’industrialisation agricole, forestière. Nous interrogions le solutionnisme technologique aveugle et dispendieux, que l’on remarque même dans les préconisations du GIEC. Nous invitions à un habiter qui soit à la mesure de la terre/Terre, apte à retisser nos liens en ménageant les lieux. Nous invitions à une sobriété permettant de désartificialiser les sols pour ré-empaysager les territoires, de désurbaniser les terres pour ré-empaysanner la société, de fonder le post-urbain au lieu du post-humain. Cela plutôt que de toujours plus fragmenter par des aménagements à rebours du vivant.
Or, si les surexploitations agricoles ainsi que les surconcentrations urbaines relèvent du même contre-sens, force est de constater que villes et campagnes, urbain et rural, ne sont jamais saisis à l’aune de cette démesure, politiquement comme scientifiquement, alors même que souveraineté alimentaire et indépendance énergétique reviennent à l’avant-scène. En plus de menacer notre habiter, elle fragmente nos sociétés. Et cette fragmentation se lit même dans la géographie électorale, puisque, globalement, nombre de grandes villes votent de plus en plus à gauche et les campagnes demeurent majoritairement à droite. De telles partitions masquent en fait le rôle diffus et global d’une croissance productiviste mortifère qui nie nos liens et le soin à la Terre tout comme ceux des autres vivants, qui détruit nos capacités et désirs à payser un territoire, à en faire un pays habitable, apte à nourrir nos goûts, nos corps, le sens de notre existence. Il y a en fait nécessité première à bifurquer vers d’autres écologies organisatrices de la vie sociale ; celles de la sobriété, de l’autonomie, des paysages nourriciers qui prennent soin des lieux, les gestes d’habiter, où l’on porte attention aux liens de concrescence c’est-à-dire du croître avec l’autre, avec les autres vivants.
Pour ce faire, il faut redonner aux cultures leur base paysanne. Avec soin, elles travaillent tout à la fois les symboles, les gestes, les techniques à la mesure de la terre/Terre, élevant ainsi des paysages nourriciers où se réenvisagent l’habiter urbain à la juste taille tout comme l’habiter rural et ses cultures. Elles nous invitent à sortir de l’anesthésie, à ouvrir nos sensibilités, réveiller nos consciences, à œuvrer au bien-vivre et à la santé globale de tous les vivants, et ainsi à ne plus faire comme si l’on pouvait continuer à vivre dans une croissance mortifère. Toutes les données sont en fait désormais sans équivoque, des sciences humaines et sociales à l’agroécologie, de l’architecture aux champs de la culture : seuls des liens de la raison, sensibles et en conscience, mesurés et en responsabilité peuvent encore permettre d’affronter la réalité écologique, concrète, existentielle de la dévastation. L’exploitation, la dilapidation des « ressources » que sont les vivants et la terre/Terre vont de pair avec l’urbanisation généralisée. Pourquoi le nier ou tout au moins l’oublier ? Il est temps maintenant de réfléchir ensemble à comment désartificialiser les sols, désurbaniser la terre, c’est-à-dire à la fois réempaysager les territoires et ré-empaysanner les sociétés. Explorons les voies et pratiques en la matière, celles nourries d’énergie humaine, culturelle, sociale, sensible.
A l’origine d’enseignant.es – chercheur.es de différents horizons disciplinaires, cette après-midi de présentation et d’échanges veut interpeller les forces politiques et les médias sur de telles réalités, de telles nécessités. Pour inventer un nouveau lien entre urbanités et ruralités, il ne nous reste que tout au plus quelques années.

Chéronnac : Aliénation de chemins ruraux

Chéronnac : Aliénation de chemins ruraux

Vous habitez Chéronnac, vous vous préoccupez du bien commun, vous souhaitez que votre Maire ne brade pas votre environnement, alors demandez un rendez-vous et dites lui que vous n’êtes pas d’accord. Et si certains se sont déjà approprié le bien commun, si la charrue est passé trop près et bien c’est pas très normal.