Coquelicots : article du nouvelliste du 1ier novembre 2019
Rassemblement Coquelicots novembre 2019 : Article du Populaire sur le rassemblement de Limoges
Rassemblement des coquelicots du 1ier Novembre.
Hommage aux victimes des pesticides, aux malades, aux insectes, abeilles, aux oiseaux disparus.
Rassemblement des coquelicots du 1 ier novembre
Comme chaque premier vendredi du mois, l’association Saint-Junien Environnement, en partenariat avec Par Ici la Bonne Soupe, organise le rassemblement des Coquelicots.
A Saint-Junien, comme partout en France, le 1er novembre sera une veillée funèbre pour les victimes des pesticides. En effet, le jour de la Toussaint sera pour nous l’occasion de commémorer toutes les victimes de l’agro-chimie.
Rendez-vous est donc donné à 18h sur la place de la mairie de Saint-Junien pour enterrer tous ensemble les pesticides, mais aussi leurs victimes collatérales, humains et animaux, insectes… cérémonie clôturée par le partage d’un pot.
N’hésitez pas à venir déguisé ou habillé de noir portant notre coquelicot.
Arrêtés antipesticides : SJE interpelle les maires de la POL
Saint-Junien Environnement (SJE), qui soutient le mouvement des coquelicots, a écrit le 14 septembre dernier aux 13 maires de la Porte Océane du Limousin (POL) pour les inviter à prendre des arrêtés antipesticides.
Une délégation de membres de notre association a été reçue hier jeudi 24 octobre 2019 en fin d’après-midi dans les locaux de la communauté de communes pour échanger sur cette proposition.
L’objectif n’est pas de stigmatiser nos agriculteurs qui sont les premières victimes des pesticides. Il faut au contraire les aider afin de mettre en place un nouveau modèle agricole.
Mais prendre un arrêté antipesticides est un acte politique qui, s’il ne résout pas tout, met chacun – les maires et l’État – face à leurs responsabilités. La dangerosité des pesticides est scientifiquement prouvée. Les responsables publics doivent donc agir maintenant pour protéger notre santé !
Nous saluons la qualité des échanges et remercions tous les participants, à savoir le président de la POL et les maires et élus de Chaillac, Javerdat, Rochechouart, Saillat, Saint-Brice, Saint-Victurnien et Vayres (la commune de Saint-Martin-de-Jussac a transmis ses excuses pour son absence à cette réunion).
⬇️ Pour en savoir plus sur notre démarche ⬇️
• Écrivez-nous : contact@saint-junien-environnement.fr ou Saint-Junien Environnement – BP42 – 87202 Saint-Junien Cedex
• Consultez l’article sur notre site internet : https://saint-junien-environnement.fr/?p=507
Message envoyé aux maires de la communauté de commune Porte Océane du Limousin
Madame, Monsieur le Maire,
Vous le savez la situation est dramatique, tous les voyants sont au rouge. Cela fait maintenant des dizaines d’années que les scientifiques nous alertent sur la nocivité des pesticides et des produits chimiques. Aujourd’hui les bornes ont étés dépassées, toutes les études montrent l’impact délétère de ces produits sur la santé humaine (cancers, lymphomes, impact sur la reproduction, Parkinson, Alzheimer …), sur les enfants, sur la biodiversité, les paysages, l’air, l’eau et sur les finances publiques car il faut bien payer les dégâts pour dépolluer l’eau, soigner, protéger tout en ayant un modèle agricole qui coûte 9,1 Milliards pour la France en aides bien mal réparties.
La diversité biologique et animale s’effondre, les abeilles disparaissent. Tous les jours il y a de nouvelles révélations sur le lobbying, les manipulations, la corruption des entreprises de l’agrochimie pour influer sur les décisions des décideurs afin de continuer à gagner de l’argent sur le dos de la santé humaine, animale, végétale.
Vous avez le pouvoir d’agir, l’obligation (article) de protéger vos administrés, de plus en plus de maires osent enfin prendre des arrêtés dans le but de faire bouger les gouvernements. Ici par exemple la maire de Murles dans l’Hérault et ici le président du conseil général du val de Marne
Vous trouverez ici l’arrêté du maire de Langouet et là un reportage dans C politique à partir de 32 mn. Pour éviter que le gouvernement suive une nouvelle fois les propositions de la FNSEA (La présidente du puissant syndicat milite pour des solutions au cas par cas) en vous laissant la main pour définir vous même les distances de sécurité et les problèmes qui vont avec, nous vous conseillons de prendre exactement le même arrêté. La proposition de 5 à 10 mètres du gouvernement étant une vaste supercherie.
Nous comptons sur vous pour nous protéger. Vous serez ainsi les précurseurs pour les générations à venir, les lanceurs d’alerte.
Comme le dit le maire de Langouet et comme l’ont déjà fait plusieurs dizaines de maires courage: « Parfois il faut désobéir pour faire bouger les lignes, Surtout lorsque c’est un enjeu de santé publique ». Révoltez vous. (Article ici)
Merci de nous indiquer votre décision.
Bien Cordialement
Le collectif des coquelicots et St Junien Environnement
Quelques Liens :
https://www.alerte-medecins-pesticides.fr/wp-content/uploads/2019/09/2019-09-09-14h19___CP-protection-des-riverains.pdf
https://www.liberation.fr/france/2019/08/30/arretes-anti-pesticides-nous-maires-avons-l-obligation-de-proteger-la-population_1748297https://www.novethic.fr/actualite/environnement/agriculture/isr-rse/pesticide-la-revolte-des-maires-147656.html?utm_source=Abonnes+Novethic&utm_campaign=32f343861f-Recap_2019_09_06&utm_medium=email&utm_term=0_2876b612e6-32f343861f-171055641https://www.liberation.fr/debats/2019/08/30/lettre-aux-maires-contre-les-pesticides-et-leur-monde_1748289http://presse.inra.fr/Communiques-de-presse/Effet-cocktail-de-pesticides-a-faible-dose-par-l-alimentationhttps://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/biodiversite/ecologie-vers-une-disparition-totale-des-insectes_3410289.html#xtor=EPR-2-[newsletterquotidienne]-20190424-[lesimages/image5]https://www.actu-environnement.com/ae/news/air-pollution-pesticides-campagne-ville-26783.php4#xtor=ES-6https://www.actu-environnement.com/ae/news/europe-rehomologation-pesticides-evaluation-scientifique-lacunaire-generations-futures-34009.php4#xtor=ES-6
Article de la nouvelle abeille sur le rassemblement du 6 septembre à st Junien
Article du Populaire sur le rassemblement du 6 septembre 2019
COMMUNIQUÉ DE PRESSE : Les voisins de champs traités, victimes collatérales de l’épandage de pesticides
MARDI 16 JUILLET 2019
Bientôt plus de 20 ans que le débat a lieu, 10 ans qu’une directive européenne oblige à prendre des dispositions nationales… et, enfin, on commence à voir poindre des mesures de protection pour tous les riverains des parcelles agricoles traitées. Pourtant, les deux textes censés aller dans ce sens, qui sont soumis à consultation publique depuis le 15 juillet 2019, sont bien loin de garantir une protection optimale aux riverains. Ce véritable enjeu de santé publique doit enfin être pris au sérieux par le gouvernement, c’est pourquoi France Nature Environnement et 34 associations du mouvement lancent une pétition pour une réelle protection de tous les habitants situés à proximité de parcelles agricoles.
La sortie des pesticides passe en priorité par la protection des riverains
Voilà bientôt un an que le mouvement des Coquelicots est lancé et que la grogne monte dans les territoires, réclamant au plus vite la sortie des pesticides. Et ça tombe bien. Cet été sont mis en consultation publique deux projets de textes réglementant les mesures minimales de protection des riverains ainsi que les chartes d’engagements d’utilisation des pesticides des agriculteurs. C’est en réalité une obligation légale : la directive européenne 2009/128 impose aux Etats-membres de veiller à ce que l’utilisation des pesticides soit restreinte ou interdite vis-à-vis des personnes régulièrement exposées.
Pour Michel Dubromel, président de France Nature Environnement : « L’impact des pesticides sur la santé des personnes vivant à proximité des champs agricoles n’est plus à prouver, il y a urgence ! L’Etat a également été enjoint à agir par le Conseil d’Etat[1] dans une récente décision pour prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger les riverains fortement exposés aux pesticides sur le long terme. L’Etat doit saisir cette opportunité en appliquant le principe de précaution. Le gouvernement ne peut pas ignorer cet enjeu sanitaire majeur ».
Des protections des riverains et du dialogue au rabais
A propos des personnes vulnérables (enfants, personnes âgées, etc.), un rapport d’experts commandé par le Ministère de l’Agriculture estime qu’a minima et sans attendre, des distances minimales de non-traitement doivent être fixées sur l’ensemble du territoire. Or, les riverains exposés sur le long terme aux pesticides sont aussi des personnes vulnérables. Les associations demandent l’interdiction de l’épandage de pesticides à proximité des habitations ; en respectant des distances d’au moins 10 mètres pour toutes les cultures, au moins 20 mètres pour la viticulture et au moins 50 mètres pour l’arboriculture. Loin de ces recommandations, la proposition actuelle du gouvernement est une zone de non-traitement de minimum 2 mètres pour toutes les cultures, et de 5 mètres pour la viticulture et l’arboriculture.
Autre problème des textes soumis à consultation : c’est l’Agence sanitaire française (ANSES) qui sera à terme chargée de définir les distances minimales pour chaque pesticide. Or, la protection des riverains ne peut passer que par des obligations réglementaires, et ce sur l’ensemble du territoire. La mise en place de ces zones de non-traitement devra aussi s’accompagner de l’ensemble des mesures de précaution prévues dans les textes : « En plus des mesures de protection, l’information des riverains avant les épandages et le dialogue territorial avec l’organisation de réunions publiques sont primordiaux pour apaiser les crispations et retisser du lien sur le terrain. Les engagements pris doivent être simples, clairs et compréhensibles pour tous, applicateurs comme riverains. De plus, nous voulons que l’Etat fasse la preuve de l’efficacité des mesures de protection prises dans le cadre de l’arrêté et du décret », souligne Cécile Claveirole, référente des questions agricoles à France Nature Environnement.
Craignant une énième consultation peu suivie d’effets, France Nature Environnement et ses associations lancent une pétition pour interdire l’épandage de pesticides à côté des habitations et appellent les citoyennes et citoyens à les rejoindre pour obliger le gouvernement à enfin se saisir de cet enjeu sanitaire et environnemental.
Signataires
Alsace Nature
Bretagne Vivante
CERCOPE (Coordination Entomologique de la Région Centre pour l’Organisation de Projets d’Etude)
Champagne Ardenne Nature environnement (CANE)
Charente Nature
Eau et Rivières de Bretagne
FNE AURA
FNE Centre-Val de Loire
FNE Grand Est
FNE Haute-Savoie
FNE Hauts-de-France
FNE Ile-de-France
FNE Languedoc-Roussillon
FNE Midi-Pyrénées
FNE Normandie
FNE Nouvelle-Aquitaine
FNE PACA
FNE Pays de la Loire
France Nature Environnement
GRAPE Normandie
Indre Nature
La Garance Voyageuse
Limousin nature environnement
Loiret Nature Environnement
LPO Touraine
Mardiéval
Meuse Nature Environnement
Mirabel-Lorraine Nature Environnement
Nature 18
OPIE
Saint Junien Environnement
SEPANT (Société d’Étude de Protection et d’Aménagement de la Nature en Touraine)
Société Française d’Orchidophilie Centre Val de Loire (SFO CVL)
Sologne Nature Environnement
U Levante
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France Nature Environnement – Thibault Leroux,
chargé de mission Agriculture et Santé-Environnement : 06 33 29 19 79
Bretagne Vivante – Gwénola Kervingant, présidente : 06 88 70 74 78
Eau et Rivières de Bretagne – Pauline Kerscaven, chargée de communication : 07 82 20 60 30
FNE AURA (Auvergne-Rhône-Alpes) – Eric Feraille, président : 06 22 23 42 33
FNE PACA – Pascal Marchand, administrateur : 06 14 43 65 18
FNE Pays de la Loire – Yves Lepage, vice-président : 06 88 81 16 27
Saint Junien Environnement – Daniel Jarrige, vice-président : 06 72 17 34 94
France
Nature Environnement est la fédération française des associations de protection
de la nature et de l’environnement. C’est la porte-parole d’un mouvement de
3500 associations, regroupées au sein de 71 organisations adhérentes, présentes
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[1] Saisi par l’association Eau et Rivières de Bretagne, membre de France Nature Environnement