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Category: Pesticides

Demain, tous crétins !

Demain, tous crétins !

C’est le titre d’un documentaire Arte qui, à l’appel de scientifiques, sonne clairement le signal d’alarme. Hausse du nombre d’enfants autistes, diminution générale du QI moyen de la population, les perturbateurs endocriniens, parmi lesquels les pesticides figurent en bonne place, sont en train de ravager notre Planète mais aussi nos cerveaux. Quand les gouvernements sacrifient nos enfants pour protéger les intérêts de quelques acteurs industriels et financiers.

https://www.arte.tv/fr/videos/069096-000-A/demain-tous-cretins/

https://www.demaintouscretins.com/conseils-de-prevention

COMMUNIQUE DE PRESSE : POUR LA DISSOLUTION DE LA CELLULE DÉMÉTER

COMMUNIQUE DE PRESSE : POUR LA DISSOLUTION DE LA CELLULE DÉMÉTER

La cellule Déméter a été créée à la demande de la FNSEA pour répondre à ce qu’elle appelle agribashing. Il s’agit en réalité d’empêcher toute critique du modèle agricole dominant. Or on sait que ce modèle appauvrit les agriculteurs, détruit leur santé, les lie aux banques et à l’industrie de transformation, les livre à la grande distribution et à l’agrochimie. Il s’agit en même temps de museler la promotion d’une autre agriculture, plus vertueuse, protectrice des consommateurs, des producteurs et de l’environnement, créatrice d’emplois, comme l’ont montré la Confédération Paysanne et ses alliés dans le secteur de l’environnement, comme on l’entend de plus en plus distinctement dans la société. Cette agriculture ne serait elle pas une base du monde d’après ?   

Lors de la mise en place du dispositif Déméter, St Junien Environnement a dénoncé le fait que les services de police d’État soient instrumentalisés, alors que le Code pénal suffit amplement à sanctionner les infractions constatées sans qu’il soit besoin d’instituer des délits d’opinion. 

L’incident dont est victime Antoine Gatet, juriste et porte-parole de Sources et Rivières du Limousin, administrateur de France Nature Environnement et référent juridique de France Nature Environnement Nouvelle-Aquitaine, illustre ce que nous dénoncions. Celui-ci a reçu la visite à son domicile de la Gendarmerie nationale. Il est convoqué́ dans les semaines qui viennent pour être entendu dans une enquête le concernant (et ne concernant que lui), diligentée par la procureur de Tulle.   

Les faits ? Avoir répondu en janvier 2020, depuis un remblai, à une interview de France 3 Nouvelle-Aquitaine, pour dénoncer la destruction, à Egletons en Corrèze, de 5 hectares de zones humides dans le cadre de la construction de serres industrielles à tomates hors-sol.     

St Junien Environnement, avec les autres associations, apporte son soutien à Antoine Gatet et demande l’arrêt de l’enquête et des tentatives d’intimidation, la dissolution immédiate de la cellule Déméter et la réorientation des moyens de l’État  pour constater, poursuivre et sanctionner les atteintes avérées à l’environnement.

Communiqué de presse : Saint- Junien Environnement et le collectif des coquelicots réagissent aux pulvérisations incessantes.

Communiqué de presse : Saint- Junien Environnement et le collectif des coquelicots réagissent aux pulvérisations incessantes.

Confinement, dé-confinement les pulvérisations de pesticides ne s’arrêtent jamais mettant à mal la santé et l’avenir. Bien que reconnaissant que de plus en plus d’agriculteurs s’engagent dans la voie du progrès, notamment par un nombre en augmentation de jeunes qui s’installent en agriculture biologique, on ne peut que constater qu’il n’y a pas aujourd’hui de solution miracle de traitement des végétaux, à partir du moment où tout le système de production ne change pas, nous affirmons clairement que le danger des pesticides de synthèse pour la santé humaine et pour la biodiversité n’est plus à démontrer et que l’enjeu de la santé publique doit primer sur les enjeux économiques.

Saint-Junien Environnement , avec la Cigale l’oseille active et l’association de financement l’oseille citoyenne, soutiennent concrètement le déploiement de l’agriculture biologique, l’arrêt des pesticides de synthèses et demandons dans l’intervalle des ZONES DE NON TRAITEMENT d’au moins 150 mètres des habitations.

Même avec du matériel de précision de Haute technologie qui enferme un peu plus les agriculteurs dans un système basé sur la chimie, les produits de traitement se propagent dans l’air, au sol dans l’eau, dans le potager des riverains, sur leurs mobiliers de jardin… . Dans l’immédiat, nous demandons une transparence totale sur la liste des produits répandus, une information sur les horaires d’épandage et les risques sanitaires encourus, les délais de ré-entrées dans les parcelles. Nous demandons aussi un dialogue urgent d’égal à égal afin de mettre en place un plan progressif de sortie des pesticides avec, par exemple, la mise en place d’expérimentations soutenues par les pouvoirs publics de culture sans chimie dans la bande des 150 m des habitations. Ces revendications n’ont toujours pas été retenues, ni entendues.

Est-ce aux riverains d’adapter leur cadre de vie et de se calfeutrer pour ne pas respirer et toucher les produits répandus ?

Les enfants doivent-ils faire les frais du développement incontrôlé de l’agriculture aux pesticides ?

En cette période de pandémie du Covid-19, n’est-il pas urgent de prendre au sérieux les préconisations de nombreux scientifiques et d’ONG qui appellent à cesser immédiatement l’épandage des pesticides ?

Et qui représente les riverains, les générations futures, la biodiversité à laquelle l’Homme appartient, l’intérêt des enfants nés ou à naître face à cette pollutions si ce n’est les élus ? Nous demandons donc à nos élus de prendre des mesures de protection immédiate par des arrêtés qui protègent la santé des citoyens, de ne plus délivrer de permis de construire sur des terrains attenant des zones traitées, de rédiger des Plans d’Urbanisme en prévoyant des zones tampons de protection et de développement de la biodiversité. Encourageons tous ensemble l’agriculture biologique. C’est possible, par exemple à Belvès en Dordogne, un collège a relevé le défi de proposer une alimentation 100% biologique dans sa cantine en seulement 6 mois. Alors, qu’est-ce qu’on attend ?

Nous signalons également que la Cour de cassation vient de confirmer à travers une décision du 6 février 2020 sur une affaire concernant un bail rural environnemental que « la bonne exploitation était compromise par l’application de méthodes polluantes lorsque les terres ne sont pas exploitées en agriculture écologique… » ici

Belle affluence pour le venue du docteur Pierre Michel Périnaud à St Junien

Belle affluence pour le venue du docteur Pierre Michel Périnaud à St Junien

A l’invitation de notre association et du collectif des coquelicots 87, des associations l’oseille citoyenne, la libre pensée, Phyto-victimes, Générations futures, AMLP, Les amis de la terre, Par ici la bonne soupe, Vigilance OGM & pesticides 16, ALPE de Roumazières Loubert, VODE Vayres Oradour défense de l’environnement, Alternatiba Limousin et avec l’aide de Patrick Strack maire de Chassenon nous avons organisé cette conférence d’information sur les pesticides.

Un nombreux public était présent preuve de la préoccupation des gens pour ce sujet qui nous concerne tous. Malheureusement pas d’agriculteurs conventionnels venus s’informer mais beaucoup de paysans bio venus démontrer qu’il est possible de faire autrement et qu’il n’y a pas d’impasses techniques.