Confinement,
dé-confinement les pulvérisations de pesticides ne s’arrêtent
jamais mettant à mal la santé et l’avenir. Bien que reconnaissant
que de plus en plus d’agriculteurs s’engagent dans la voie du
progrès, notamment par un nombre en augmentation de jeunes qui
s’installent en agriculture biologique, on ne peut que constater
qu’il n’y a pas aujourd’hui de solution miracle de traitement
des végétaux, à partir du moment où tout le système de
production ne change pas, nous affirmons clairement que le danger des
pesticides de synthèse pour la santé humaine et pour la
biodiversité n’est plus à démontrer et que l’enjeu de la
santé publique doit primer sur les enjeux économiques.
Saint-Junien
Environnement , avec la Cigale l’oseille active et l’association
de financement l’oseille citoyenne, soutiennent concrètement le
déploiement de l’agriculture biologique, l’arrêt des pesticides
de synthèses et demandons dans l’intervalle des ZONES DE NON
TRAITEMENT d’au moins 150 mètres des habitations.
Même
avec du matériel de précision de Haute technologie qui enferme un
peu plus les agriculteurs dans un système basé sur la chimie, les
produits de traitement se propagent dans l’air, au sol dans l’eau,
dans le potager des riverains, sur leurs mobiliers de jardin… .
Dans l’immédiat, nous demandons une transparence totale sur la
liste des produits répandus, une information sur les horaires
d’épandage et les risques sanitaires encourus, les délais de
ré-entrées dans les parcelles. Nous demandons aussi un
dialogue urgent d’égal à égal afin de mettre en place un plan
progressif de sortie des pesticides avec, par exemple, la mise en
place d’expérimentations soutenues par les pouvoirs publics de
culture sans chimie dans la bande des 150 m des habitations. Ces
revendications n’ont toujours pas été retenues, ni entendues.
Est-ce
aux riverains d’adapter leur cadre de vie et de se calfeutrer pour
ne pas respirer et toucher les produits répandus ?
Les
enfants doivent-ils faire les frais du développement incontrôlé de
l’agriculture aux pesticides ?
En
cette période de pandémie du Covid-19, n’est-il pas urgent de
prendre au sérieux les préconisations de nombreux scientifiques et
d’ONG qui appellent à cesser immédiatement l’épandage des
pesticides ?
Et qui représente les riverains, les générations futures, la
biodiversité à laquelle l’Homme appartient, l’intérêt des
enfants nés ou à naître face à cette pollutions si ce n’est les
élus ? Nous demandons donc à nos élus de prendre des
mesures de protection immédiate par des arrêtés qui protègent la
santé des citoyens, de ne plus délivrer de permis de construire sur
des terrains attenant des zones traitées, de rédiger des Plans
d’Urbanisme en prévoyant des zones tampons de protection et de
développement de la biodiversité. Encourageons tous ensemble
l’agriculture biologique. C’est possible, par exemple à
Belvès en Dordogne, un collège a relevé le défi de
proposer une alimentation 100% biologique dans sa cantine en
seulement 6 mois. Alors, qu’est-ce qu’on attend ?
Nous signalons également que la Cour de cassation vient de confirmer à travers une décision du 6 février 2020 sur une affaire concernant un bail rural environnemental que « la bonne exploitation était compromise par l’application de méthodes polluantes lorsque les terres ne sont pas exploitées en agriculture écologique… » ici