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Category: Pesticides

Ne nous laissons plus polluer, intoxiquer par les pesticides sans rien faire : agissons.

Ne nous laissons plus polluer, intoxiquer par les pesticides sans rien faire : agissons.

Voilà une procédure que nous vous proposons de suivre chaque fois que vous vous sentez touché par une pulvérisation de pesticide. Il faut le faire même si l’agriculteur, le voisin a respecté la réglementation (distance de pulvérisation, vent etc…) car celle-ci est reconnue comme largement insuffisante pour protéger la santé et la biodiversité.

Il est très important que chacun signale les pulvérisations dont il est victime. Nous savons que les règles iniques sont votées (sous la menace de la FNSEA). On doit montrer que les règles ne nous protègent pas. Donc on signale tout. Que l’agriculteur soit dans les règles ou pas même si cela prend du temps.

Pour rappel : S’il s’agit d’un particulier c’est interdit : « La vente, la détention et l’utilisation des PPP de synthèse sont interdites pour les jardiniers amateurs et les professionnels non agréés. Le non-respect de ces obligations constitue un délit et peut être sanctionné par de lourdes peines : six mois d’emprisonnement et 150 000 € d’amende. Ces sanctions sévères sont identiques à celles prévues pour les professionnels qui ne respecteraient pas les conditions d’usages de ces produits. » ici : https://www.ofb.gouv.fr/actualites/utilisation-des-pesticides-les-regles-respecter-par-les-particuliers

Procédure proposée :

==> Signaler à l’OFB en Nouvelle aquitaine
sd87@ofb.gouv.fr  voir ici : https://ofb.gouv.fr/nouvelle-aquitaine#t_contact

==> Signalement ARS (Agence régionale de santé) qui vous permettra probablement d’être recontacté par le centre anti-poison de Bordeaux: https://www.nouvelle-aquitaine.ars.sante.fr/signaler-un-evenement-de-sante-en-lien-avec-les-pesticides-en-nouvelle-aquitaine

==> Plainte gendarmerie si l’agriculteur est en faute par exemple vent supérieur à 19km/h (prendre des vidéos, sauvegarder des relevés météos).

==> Signalement à la mairie en disant que ce n’est plus possible de vivre comme ça sur la commune.

==> https://victimes-pesticides.fr/temoignez/

==> Signaler un effet indésirable sur la santé humaine lié à l’utilisation de produits phytopharmaceutiques sur le site de l’ANSES

==> Signalez aussi votre cas sur le site de FNE
https://sentinellesdelanature.fr/ afin que nous en soyons informé et que nous puissions relayer.

Important lire et vous informer : Page dédiée du site de Générations futures

Avec la nouvelle brochure « Riverains victimes des pesticides » https://www.generations-futures.fr/wp-content/uploads/2020/04/brochure-riverains-pesticides-bd.pdf (Bientôt mise à jour suite à notre victoire au Conseil d’Etat qui exige du gouvernement qu’il revoie sa réglementation sous 6 mois : https://www.generations-futures.fr/actualites/justice-pesticides-riverains-victoire/)

le dépliant associé à cette brochure :https://www.generations-futures.fr/publications/depliant-riverains-victimes-des-pesticides/

Réception du collectif Bassines non Merci à l’initiative de SJE

Réception du collectif Bassines non Merci à l’initiative de SJE

A l’ initiative de St Junien Environnement, en présence de nombreux représentants d’associations, nous avons pu accueillir au centre nature La Loutre et écouter avec attention Julien Leguet représentant du Collectif Bassines Non Merci , venu spécialement des Deux-Sèvres nous expliquer et nous commenter la problématique des  » bassines  » . Ce collectif est celui qui opère sur un très large territoire du Marais Poitevin, un autre collectif ( Bassines Non-Merci sur le bassin du Clain ) existe aussi pour la partie Poitevine. La venue de ces techniques d’irrigations est l’ultime soubresaut d’un système qui essaye de sauver un modèle agricole industriel chimique en faillite qui participe activement à la destruction de la biodiversité et à la catastrophe climatique. Comment peut-on encore soutenir de telles initiatives qui consistent à vider l’eau des nappes phréatiques en hiver pour l’exposer au soleil toute l’année entrainant évaporation, formation d’algues vertes, de salmonelles, de légionelles et de cyanobactéries.

Il s’agit de fait d’une privatisation de l’eau pour irriguer la monoculture de maïs destiné à l’exportation ou à de la nourriture animale pour les élevages concentrationnaires. Cela, avec l’argent public qui devrait plutôt être utilisé pour soutenir l’autonomie alimentaire des territoires, aider à la conversion en bio afin d’éviter la pollution des eaux. Nous nous battrons contre cette privatisation larvée de l’ EAU qui est et doit rester un bien commun. Ne croyons pas que ce phénomène est localisé au Poitou-Charentes, même s’il n’est pas encore en vigueur sur nos territoires………il va falloir rester particulièrement vigilant et attentif à tout ce qui se prépare : Ces choix sont totalement « politiques » tant les enjeux économiques sont importants pour une minorité soutenue par des élus aux ordres et sous la domination des lobbys financiers qui sont très forts en terme de communication. Plusieurs manifestations de soutien sont programmées, nous ne manquerons pas de les soutenir , voire d’y participer !

Le site de Bassines non merci

La chaine Youtube

Nouvelle PAC : Le gouvernement s’attaque au BIO, soutenons les paysans

Nouvelle PAC : Le gouvernement s’attaque au BIO, soutenons les paysans

1-Une PAC pour l’emploi : la Confédération paysanne passe à l’action !!!

Déterminé·e·s et en colère, plus de 150 militant·e·s de la Confédération paysanne ont décidé de passer à l’action ce jeudi 27 mai à Paris devant le siège de la Direction générale de Pôle emploi. Pacifiques et non-violent·e·s, nous n’en sommes pas moins déterminé·e·s à bloquer et occuper la Direction générale de Pôle emploi pour interpeller Emmanuel Macron sur la gravité des premiers arbitrages français de la PAC. Nous occupons la rue pour défendre et créer des emplois paysans pour des territoires vivants ! Nous ne voulons pas la traverser pour pointer au chômage.

Depuis 30 ans, deux tiers des paysannes et paysans ont disparu notamment à cause de la mise en place des PAC successives. Le mal-être dans le monde agricole n’a cessé de croître avec l’isolement, la course à l’agrandissement, le surendettement, les revenus en berne et le manque de reconnaissance. C€’est à partir de ce diagnostic que le ministre de l’Agriculture annonce vouloir inscrire la prochaine PAC dans la « stabilité » ! Il fait le choix politique de figer une situation économique intenable. Ces choix seront contreproductifs pour relever les défis socio-économiques et environnementaux actuels.

Alors que le chômage de masse est une réalité, que les oublié·e·s de la PAC sont légion, allons-nous utiliser les presque 9 milliards d’euros de la PAC pour continuer à financer l’agrandissement des structures et un énième plan de licenciement des paysannes et paysans, ou allons-nous orienter ces fonds publics vers l’emploi ?

Soutenir les petites fermes, créatrices de forte valeur ajoutée et d’emplois plus nombreux, revaloriser le paiement redistributif pour mieux cibler les aides, plafonner les aides pour mieux les redistribuer comme le permet le règlement européen : voilà  de vraies mesures de justice sociale et d’efficacité économique pour nos fermes et nos territoires; des mesures qui favorisent la relocalisation et une réelle souveraineté alimentaire et qui est une réponse aux enjeux agro-environnementaux.

Nous portons aujourd’hui les solutions auprès des citoyen·ne·s, des élu·e·s et du Directeur général de Pôle emploi pour créer de l’emploi dans nos campagnes.

Monsieur le Président de la République, chômage de masse ou création d’emplois, quelle PAC vous botte le plus ? Nous demandons à être entendu·e·s au plus vite à l’E‰lysée pour que la PAC devienne enfin une politique publique au service de l’intérêt général.
Nous revendiquons une PAC qui oriente vers la transition agroécologique et soit réellement en faveur de l’emploi.

Contacts :

– Nicolas Girod, porte-parole national : 06 07 55 29 09
– Denis Perreau, secrétaire national : 06 88 80 75 48
– Caroline Nugues, chargée de communication : 06 95 29 80 78

2-Tribune de l’association Médecins alerte pesticides dans le Monde

Manger Bio : un enjeu majeur de santé publique ignoré du ministre de l’agriculture ET de l’alimentation ! La Fédération Nationale de l’Agriculture Biologique (FNAB) et l’association Alerte des médecins sur les pesticides (AMLP) ont souhaité que le débat concernant la répartition des aides PAC (politique agricole commune) en France, prenne en compte les arguments sanitaires. Cette tribune rassemble des professionnel.es de santé mais aussi des chercheurs pour demander au ministère de l’agriculture et de l’alimentation de prioriser dans la politique agricole commune la réduction drastique des pesticides dans la production et dans l’alimentation en favorisant le développement de l’agriculture biologique. Lire la tribune

3-Explication sur la politique agricole du réseau FNE Agriculture

Pour de nombreux politique, la balance commerciale de la France est le seul argument recevable… Voyons aussi ce que donnent les arbitrages, puisque la FNSEA veut être compétitive à l’exportation. Pour faire court, on peut dire que le ministre piloté par la FNSEA, ne sait pas faire les comptes ; il encourage le déficit commercial des productions agricoles, et met en péril notre résilience alimentaire. Depuis 2018, la balance commerciale de la France  est déficitaire sur les productions agricoles. L’excédent commercial est passé de 6 milliards d’€ à 300 millions de déficit en 2018… Ce déficit vient d’une baisse des exportations des vins et spiritueux.

Les orientations prises vont encore affaiblir notre résilience alimentaire, rendre la France + dépendante des importations pour nourrir le pays et aggraver le déficit commercial à l’exportation des produits agricoles :

  • La France exporte des productions cultivées sur environ 12 millions d’hectares, importe des produits cultivés sur une surface équivalente.
  • Les exportation de céréales qui représentent la très grande majorité des surfaces cultivées, sont vendues à des prix insuffisants pour rémunérer les agriculteurs. Sans les aides de la PAC, les cultures de céréales ne sont pas rentables. 
  • Les cours du soja importé sont environ 3  fois le prix du blé, ce soja pourrait être produit en France, sa culture nous ferait économiser des engrais azotés, ce qui nous rendrait moins dépendant du gaz russe pour les fabriquer ou de l’ammoniaque importé des USA.
  • Les fruits et légumes importés, qui pourraient être produits en France représentent également des valeurs de production allant de 4 à 15 fois, la valeur des productions céréalières, mais ces cultures ne reçoivent que peu ou pas du tout d’aides. Les ceintures maraîchères sont bétonnées, et la majorité des terres libérées vont + à l’agrandissement qu’à l’installation.
  • La PAC encourage des productions de céréales non rentables  destinées à l’exportation, encourage l’agrandissement des exploitation, car il faut de très grandes surface un revenu viable…

Au final le ministre affaiblit notre résilience alimentaire, freine l’installation des jeunes agriculteurs, et encourage l’utilisation des pesticides, car ils sont la solution la plus simple pour travailler avec le minimum de main d’œuvre.

Interdiction des pesticides dans l’UE : signez l’initiative « Sauvons les abeilles et les agriculteurs »

Interdiction des pesticides dans l’UE : signez l’initiative « Sauvons les abeilles et les agriculteurs »

Les juges du tribunal de Monsanto ont conclu que la large distribution de pesticides pouvait être considérée comme écocide. C’est pourquoi nous demandons à  toutes les citoyennes et tous les citoyens de l’UE de signer l’initiative « Sauvons les abeilles et les agriculteurs » afin de contribuer à l’interdiction des pesticides. Ce n’est pas pour demain et cela prendra du temps, mais cette avancée est essentielle pour notre santé et notre biodiversité. De telles initiatives font peur à Bayer-Monsanto : l’entreprise consacre énormément d’argent et d’énergie à garder ses produits toxiques sur le marché. Ne les laissez pas gagner. S’il vous plait, signez cette initiative officielle, et demandez à vos proches et connaissances de faire de même. Demandez aussi aux associations et organisations d’inclure cet appel dans leurs communications et newsletters. Ensemble, nous gagnerons !

Message vidéo de soutien de Marie-Monique Robin  : Basta !

Basta!

  • Ça suffit!
  • Nous ne voulons plus de pesticides dans les champs.
  • Les poisons agricoles polluent nos sols,
  • les aliment que nous mangeons,
  • l’eau que nous buvons
  • et l’air que nous respirons
  • Ils rendent les paysan·nes et les riverain·es malade.
  • Ils contribuent à  la destruction de la biodiversité.
  • 80% des insectes ont disparu en Europe.
  • 30% des oiseaux.
  • Les colonies d’abeilles ne cessent de s’effondrer.
  • Tout ce business mortifère
  • profite à une poignée de multinationales
  • comme Monsanto, Bayer et Syngenta
  • Ça suffit!
  • Signez la pétition : Sauvons les abeilles et les agriculteurs