Avis d’enquête publique pour l’installation à Oradour sur Glane de l’entreprise Chimirec Delvert

Avis d’enquête publique pour l’installation à Oradour sur Glane de l’entreprise Chimirec Delvert

SJE tient à attirer l’attention de la population d’Oradour sur Glane et de ses environs sur l’enquête publique actuelle concernant l’implantation de l’entreprise Chimirec Delvert sur cette commune.
La demande concerne l’aménagement et la mise en exploitation d’un établissement dédié aux activités de tri, transit et regroupement de déchets d’activités économiques dangereux.
En effet, Chimirec la société mère a eu des démêlés avec la justice pour trafic de déchets dangereux ayant pour objectif leur élimination irrégulière, exploitation non autorisée d’une installation classée, faux et usage de faux, fourniture d’information inexacte à l’administration.

Tout est peut-être rentré dans l’ordre ?

Cependant, il convient d’avoir une vigilance renforcée. A l’heure où nous pouvons constater avec l’incendie de l’usine Lubrizol les conséquences de la simplification de la réglementation et de l’assouplissement des normes voulue par l’état. Celles-ci conduisent invariablement à réduire les exigences environnementales et à faire diminuer drastiquement les moyens de contrôle des usines dangereuses et donc à faire augmenter les risques de pollutions et d’accidents.

Remarque : France nature environnement demande à ce que les demandes d’extension de stockage ou de modifications des installations soient soumises à un examen réalisé par une autorité environnementale indépendante, en amont des autorisations. Le gouvernement a fait le choix de la confier aux préfets, choix entériné par la loi ESSOC « pour un État au service d’une société de confiance » (sic) de 2018 que FNE conteste fermement.

Liens utiles :

Arrêté et avis d’enquête publique

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Pratiques douteuses de chimirec avec le député Thierry Solère : Extrait de l’article : Car de nombreux autres éléments semblent intéresser la justice. Thierry Solère a occupé le poste de conseiller du PDG du groupe Chimirec, spécialisé dans le traitement des déchets, pour la rémunération mensuelle de 12 000 euros. Le député ne s’en est pas caché puisqu’il a déclaré cette activité à la Haute autorité pour la transparence dans la vie publique (HATVP). Seulement voilà : entre 2012 et 2015, Thierry Solère siégeait aussi à la commission du développement durable de l’Assemblée nationale. Il y a même signé un amendement visant à exonérer de taxes les véhicules de collecte de déchets industriels dangereux et d’huiles usagées…. soit l’activité principale du groupe Chimire

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